Concert du groupe Solomiral le 20 juin au nouveau Café L'Antirouille de l'Alliance francaise d'Antsiranana (Illustré par Nino du club BD D D-Sary «Club BD Diego»)
La première édition de la fête de la musique a lieu le 21 juin 1982 en France. Avec le temps, la manifestation connait de plus en plus de succès et s’est internationalisée en 2011. L’année dernière 120 pays ont célébré le 21 juin la fête de la musique
Pour la ville d’Antsiranana, la fête a été particulièrement soutenue par l’Alliance française et a commencé le 20 juin, avec la présence du groupe Solomiral, dont le leader Haja Rasolomahatratra, plus connu sous le pseudonyme « Hajazz », n’est plus à présenter. Lui et ses frères, entre autre le grand bassiste Fanaiky Rasolomahatratra, composent le groupe. Solo de leur nom Rasolomahatratra et miral de mirahalahy : frère. Le public de mélomanes présent à « l’antirouille», café de l’Alliance, a eu droit à deux heures de musique, les meilleurs tubes qui ont fait le succès du groupe. La participation très fraternelle du groupe Mpiarak’andro et du musicien et non moins enseignant chercheur de l’Université d’Antsiranana, John Harp, a épaté le public.
Le soir du 21 juin par contre, malgré une très bonne volonté de l’Alliance française d’offrir un beau bouquet de jeunes musiciens et chanteurs de la ville d’Antsiranana (H’mia , Dackman, Brookesia, DS velively et autres) ne s’est pas déroulé comme prévu car après une coupure intempestive de l’électricité et une reprise plus ou moins mitigée de la fête, la soirée s’est transformée en échanges de lancés de pierres de la part de quelques jeunes fauteurs de trouble non identifiés et non appréhendés. Il n’y a pas eu en effet de service de sécurité contrairement à la manifestation en live sur camion plateau, rue Colbert, qui a eu lieu sous gardes militaires armés de kalachnikov.
Les organisateurs de la soirée devant le Ritz ont alors pris la décision de clore les festivités pour éviter que les choses ne s’enveniment alors que les jets de pierres se poursuivaient entre des groupes de jeunes jusqu’aux devantures de Mad’auto.
Une meilleure organisation et sécurisation sont à espérer pour les années à venir.
■ Luis .K