A rebours de la morosité ambiante, Francis Gout, entrepreneur bien connu des habitants de Diego Suarez, a ouvert au centre de la ville le plus grand bar de Madagascar sur le modèle des café géants d’Asie et se félicite d’ores et déjà du succès qu’il rencontre auprès des noctambules de la capitale du Nord.
70 mètres linéaires de comptoirs ; 300 places assises réparties autour des comptoirs, des 30 tables ou sur des banquettes dans de spacieux box « cosy » ; des écrans géants sur les murs ; une scène pour accueillir des concerts, et 34 employés pour faire tourner ce qui s’annonce comme un nouvel incontournable de la nuit à Diego Suarez : le Planet Diego Café, ouvert depuis quelques semaines dans la rue Colbert
C’est dans les 600 m2 d’un ancien cinéma de la rue Colbert que Francis Gout a aménagé le Planet Diego Café. Ce bâtiment, à l’abandon depuis quelques années avait déjà connu plusieurs reconversions en hébergeant notamment un supermarché Magri puis Weldom, un magasin d’articles pour la construction. C’est en Asie et plus particulièrement en Thaïlande qu’il a puisé son inspiration, et c’est sur le modèle des célèbres BeerGarden, Gulliver et autre Hard Rock Café de Bangkok qu’il a conçu son nouvel établissement. Et plutôt que la Cadillac suspendue au plafond du Hard Rock Café, c’est une 4L jaune, – voiture emblématique de Diego Suarez s’il en est – qu’il a choisi de disposer sur le fronton comme décoration.
C’est une équipe de 34 employés, dirigée par le fidèle Etienne, bras droit de Francis depuis de nombreuses années, qui a la lourde charge de faire tourner cette énorme machine. Et Francis ne tarit pas d’éloge sur cette équipe, recrutée pour partie parmi les étudiant(e)s de l’UNA. Leur sérieux, leur volonté de bien faire et d’offrir un service irréprochable dans la bonne humeur sont en effet une des clés du succès qui, quelques semaines à peine après l’ouverture, est déjà au rendez vous. Avec une affluence de 400 à 500 personnes les soirs de fins de semaine, la viabilité du concept est démontrée. Et la plus grande satisfaction de Francis est que cette clientèle est composée à 90% de jeunes (et moins jeunes) malgaches. Il faut dire qu’il n’a pas lésiné sur les moyens pour offrir aux noctambules tous les ingrédients pour passer de bonnes soirées : avant toutes choses, des tarifs raisonnables. Avec la bouteille de bière à 3 500 Ar
et le plat à partir de 5 000 Ar, la fête reste en effet à la portée de la plupart des bourses. Un DJ professionnel est employé à plein temps pour assurer une ambiance de qualité. Et pour les fins de semaine, il est renforcé par les meilleurs DJ et groupes de musiciens de la région. Les écrans géants répartis sur les murs sont là pour permettre aux passionnés de suivre les retransmissions des grandes épreuves sportives dans une ambiance conviviale et festive : football, rugby, basket, grands prix automobiles...
Francis Gout, « serial entrepreneur » à Diego Suarez
Francis Gout, consul de Marseille auto proclamé à Diego Suarez, qui fête ses soixante ans cette année, n’en n’est pas à son coup d’essai. Après avoir travaillé dans le domaine socioculturel dans la région de Marseille pendant une vingtaine d’années, il est tombé amoureux de la baie des Sakalava au cours d’une simple promenade en 4x4. Pris de passion pour cette baie magnifique et encore vierge de toute construction à cette époque, il achète rapidement 3,5 hectares et construit un petit complexe hôtelier qui deviendra le Sakalava Lodge, haut lieu de réputation mondiale pour la pratique d’abord du windsurf et plus récemment du kitesurf. Avant de tourner la page et de revendre pour fonder dans la rue Colbert le restaurant Le Tsara be, bien connu des gastronomes de la ville. Il crée ensuite « Ino Vavao », une boutique d’artisanat dans la rue Colbert devenue par la qualité de son achalandage un des points de passage obligé pour tous les touristes en visite dans la ville. La brillante réussite de chacune de ces entreprises force le respect et pose la question du secret qui permet à Francis de l’obtenir. Et la réponse est sans doute une force de travail peu commune, mais aussi une faconde typiquement méditerranéenne et un sens du contact humain qui en font le digne représentant de sa Marseille natale.
■PZ
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