De la transition jusqu’à aujourd’hui, des promesses sont faites pour le redressement de cette société d’Etat, mais pour l’heure rien ne laisse entrevoir un réel essor
Les visites à la Société d’Etude, de Construction et de Réparation Navales se suivent et se ressemblent. De la transition jusqu’à aujourd’hui, des promesses sont faites pour le redressement de cette société d’Etat, mais pour l’heure rien ne laisse entrevoir un réel essor
Au mois de juillet 2014, Hery Rajaonarimampianina avait annoncé un soutien financier pour le redressement de cette société. Le bassin de radoub a en partie été réhabilité grâce à ce soutien. Au mois de septembre de la même année, le ministre de la Fonction Publique et des lois sociales a visité le chantier naval et a reçu la doléance des employés par rapport aux impayés de la CNAPs, et jusqu’à aujourd’hui le problème demeure irrésolu. Au mois d’avril, le ministre d’Etat chargé des projets présidentiels et de l'aménagement du territoire visitait aussi la SECREN. Rivo Rakotovao avançait et défendait avec vigueur la privatisation des sociétés d’Etat face aux responsables des services techniques déconcentrés réunis au palais du Faritany. Le 4 août, durant la visite de courtoisie qu’a rendu le Premier Ministre au directeur général de la SECREN, ce dernier s’est félicité que la SECREN ne figure pas sur la liste des sociétés d’Etat à privatiser et que son développement soit intégré dans le plan national de développement. Face aux journalistes, le Premier Ministre Jean Ravelonarivo quant à lui affirme que le redressement des sociétés d’Etat est un défi pour le gouvernement. Jean Ravelonarivo n’a par ailleurs pas pris l’engagement quant à l’insertion de ce redressement de la SECREN dans le deuxième défi de 100 jours de son gouvernement car « ce sont les ministres qui définissent le plan de ces 100 jours qu’ils transmettent à la primature ». En ce qui concerne les arriérés que doivent la SECREN à la CNAPs (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale), le Premier Ministre explique que le dialogue avec la direction générale de la Caisse Nationale est à rétablir « il faut savoir pourquoi la négociation a stoppé » indique-t-il, tout en laissant un espoir sur une issue au problème des retraités qui ne reçoivent pas leur pension de retraite complète.
■ V.M