Pour la quatrième année consécutive, le Costa Romantica, bateau affrété par l’armateur Costa Croisières (filiale italienne du croisiériste américain Carnival Cruise, leader mondial de la croisière) effectuera plusieurs rotations dans l’océan indien au cours de cette saison 2010-2011.Ce sont au total neuf rotations qui seront effectuées avec pour chacune d’entre elles six escales dans l’Océan Indien dont trois dans la Grande Île à Nosy Be, Tamatave et Diego Suarez.

Comme chaque année, Madagascar sera un des quatre pays visités par les quelques 1 500 passagers qui sillonneront l’océan indien durant une quinzaine de jours à bord du bateau de croisière Costa Romantica (200m de longueur, 573 membres d'équipage et jusqu'à 1500 passagers). Les passagers embarqueront à Saint-Denis de La Réunion pour se rendre à Port Louis (Maurice) puis Mahe  (Seychelles) et enfin Madagascar avec trois escales au programme à Nosy Be, Diego Suarez et Tamatave.
Ces visiteurs d’un jour pourront découvrir les sites et attraits touristiques majeurs des ces trois destinations qu’ils soient terrestres ou marins. Des excursions en bateau vers Nosy Komba et Nosy Tanikely, la visite de la réserve de Lokobe, des tours de l'île ou des treks sur l'île de Sakatia seront ainsi proposées à Nosy Be. Lors de leur escale à Diego Suarez, les croisiéristes pourront ensuite découvrir les Tsingy de l'Ankarana, les Tsingy rouges, la montagne d'Ambre, les alentours de la baie ou encore le patrimoine architectural de la ville qui a récemment fait l’objet d’une valorisation. L'escale à Toamasina permettra enfin aux passagers de découvrir la ville, la station balnéaire de Foulpointe ou encore la réserve zoologique d'Ivoloina.
Si les acteurs économiques et autorités locales souhaiteraient vivement que ces croisiéristes puissent séjourner au moins une nuit à terre, il n’en reste que ces escales ont des retombées économiques non négligeables pour les commerçants en ville, autorités portuaires, guides touristiques, artisans et tour opérateurs réceptifs.   

 S’organiser dans le respect de la légalité  

Françis Befourouack, Directeur Régional du Tourisme :
«  L’année passée, nous avons organisé plusieurs réunions avec tous les opérateurs touristiques et les responsables administratifs de la ville pour remédier aux problèmes d’organisation qui avait été soulevé tant par les organisateurs que par le public. Les croisiéristes ont en effet la possibilité de réserver et payer leurs excursions directement à bord et sont ensuite encadrés par des opérateurs touristiques locaux formels. Il en est tout autre pour les passagers « open » ne réservant pas à bord et qui recherchent des excursions une fois sur terre auprès de prestataires qui opèrent pour la plupart dans l’informel. Il nous a malheureusement fallu  intervenir l’année passée pour éviter ce genre de situations : racolage et proposition de circuit touristique sans autorisation des autorités compétentes, guides touristiques informels, location illicite de voiture, exposition et vente illicite de produits artisanaux…
J’en appelle donc à la responsabilité de tout un chacun pour que les escales à venir se déroulent dans de bonnes conditions et que le Ministère ne soit pas obligé d’intervenir et de sanctionner si cela s’avérait nécessaire.
Il est en effet indispensable que tous les services de la ville, opérateurs économiques et autorités compétentes se mobilisent pour que le séjour de ces visiteurs reste inoubliable et n’en soit pas ternit. Il en va de l’image de Diego et de la destination Madagascar »
Benji