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Après trois années de travaux, la rénovation du port est terminée.

Avec une capacité de traitement de 400 000 t. par an, il peut faire face à la concurrence.


Jeudi, 25 février a eu lieu la réception technique des travaux de rénovation du port de commerce de Diego. Trois ans de lourds travaux pour réhabiliter un port qui menacait ruine. C’est l’aboutissment d’un projet de longue haleine, (les études de faisabilité ont été lancées en 2003 et 2004). Le financement des travaux d’un montant de 37 milliards d’Ariary a été assuré par l’Agence française de développement, au moyen d’un prêt non remboursable, consenti à l’Etat malgache. Les travaux ont été réalisés par la Colas. Ils ont porté sur la réhabilitation complète du quai sud et la réfection totale du quai nord, ce qui donne une longueur totale de quais de 300 mètres, plus 80 mètres de quai retour. Cela permet au port de recevoir des bateaux de tous types et de fort tonnage. Pour faire face à l’évolution du transport maritime, il a été prévu le long du quai nord, un terminal de contenairs qui représentent l’avenir du transport maritime, au détriment du transport en sachets ou en vrac.
A terme, le port de Diego devrait être capable de traiter sans difficultés, 400 000 tonnes de marchandises par an et environ 4000 contenairs. Pour se faire une idée de ce que cela représente, il faut savoir que le port a traité en 2005, 280 000 tonnes et en 2009, 200 000 tonnes de marchandises. Aujourd’hui, l’activité portuaire emploie directement plus de 2500 personnes, au travers des sociétés de manutention comme la Comadie et la CMDMD, du traitement des poissons par PFOI (Peche et froid de l’océan indien) par les chantiers navals de la Secren, les transitaires, la gendarmerie etc
On peut espérer que ce nouvel outil permette aux secteurs portuaires qui ont beaucoup souffert de se maintenir, voire de retrouver une expansion. Parallèlement à la réfection des quais, un gros travail sur la sécurité a été mené par l’APMF (l’autorité du port) et la CCUPOPA qui représentent les usagers du port pour atteindre les normes de sécurité ISPS, exigées par les armateurs internationaux.
En effet, les problèmes de sécurité et notamment de vols sont devenus un élément central dans le choix des escales portuaires fait par les armateurs. D’après David Thomas, président de l’association des usagers du port, on risquait si les problèmes de sécurité n’étaient pas réglés, de voir partir les thoniers vers les concurrents que sont Maurice ou les Seychelles qui offrent une infrastructure à la pointe du progrès.
Pour avoir une idée de la concurrence, il faut savoir que le port de Diego avec la société PFOI a traité en 2005, 25000 tonnes de poissons, et en 2009, 15 000 tonnes. Les Seychelles ont traité 300 000 tonnes la même année. L’activité contenairs elle est passée de 5500 en 2005 à 3130 en 2007. Cette baisse de trafic a entrainé des pertes d’emplois dans les sociétés de manutention et montré l’urgence qu’il y avait à remettre le port à niveau. Mais cela ne sera pas suffisant si le port reste isolé sur la pointe de Madagascar.
Cependant un des atouts de Diego reste sa tradition portuaire qui va des familles de dockers, parfois depuis plus de 4 générations, aux chantiers navals de la Secren et à son infrastructure hôtellière , de bars etc qui comptent dans le choix des escales. Mais le vrai tremplin pour la ville serait de devenir le port du nord de Madagascar, ce qui suppose de relier la ville à Vohémar par une route bitumée et de désenclaver la région Sava.
En rêvant un peu, on peut même imaginer l’aménagement de port Jasmine en port de plaisance, avec des dizaines voire des centaines d’emplois à la clé pour la ville.
Séraphin B.

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