Comme il est plaisant de célébrer, la femme, l’enfant, les grands mères, la communication, les fleurs...
Prenons par exemple, la journée de la femme avec sa débauche de cortège, de leiux communs et de politiquement correct. Que demandent les femmes malgaches? D’avoir la même vie que les hommes? de pouvoir tirer dans la rue des charrettes lourdement chargées sous un soleil de plomb? De risquer leurs vie s dans les trous boueux des mines? De se noyer en allant pêcher pour sa famille? De devenit des hommes et de perdre 10 ans d’espérance de vie, tellement la vie des hommes est plus facile que la vie des femmes... Les pays occidentaux qui veulent imposer à la planète leur modèle, à travers ces journées mondiales, feraient bien de tirer les conséquences de 30 ans de société unisexe, où l’on éduque les filles, en leur disant «toi, ma fille, plus tard tu seras un homme, travaille, soit indépendante; toi mon fils, plus tard, tu seras une fille, cuisines, fais la vaisselle, etc». Si l’Occident inconsciemment met en place une société matriarcale, c’est qu’elle avait ses raisons . Au début du 20e siècle, les hommes occidentaux dominaient le monde. Plus de limites à leur puissance. Ils ont fini par s’entredévorer à travers les guerres jusqu’à l’apogée destructrice de la guerre 40-45.
Les valeurs viriles en sont sorties ruinées. L’homme occidental pour limiter sa puissance a trouvé à côté de lui, sa vraie altérité, ses vraies limites: la femme. En faisant des femmes, des êtres êtres hybrides, à la fois femme et homme, il a déplacé la guerre, le conflit à dans son foyer jusque dans son couple. En étant égaux, hommes et femmes vise nt la concurrence et non, la complémentarité. Certes l’Occident ne s’entredéchire plus et espère en féminisant les sociétés et civilisations du monde, désamorcer l’agressivité à son égard. Mais le prix à payer est très lourd. Qui sait que dans les grandes capitales comme Londres ou Paris, une femme sur 2 entre 20 et 35 ans prend des anxiolythiques ou antidépresseurs.
Qu’un mariage sur deux se terminera en divorce dans les 5 ans? Qu’une femme sur 2 rencontre des problèmes de fertilité, conséquence du stress de la vie occidentale. A Madagascar meme, qui sait que l’art 5 de la loi du 19 décembre 1988 sur le droit des femmes, vise à l’élimination des pratiques coutumières. Que l’article 16 donne les mêmes droits au père et à la mère pour le choix du nom de famille de l’enfant, favorisant le conflit dans le couple dès la naissance de l’enfant. Il ne faut pas s’étonner qu’à terme, les individus se désengagent de tels sociétés qui entreront irrémédiablement en décadence.
Séraphin B.