Après trois années de crise et de quasi-immobilisme, le pays tout entier se prépare à prendre un nouveau départ en cette nouvelle année qui devrait voir enfin la tenue d'élections. A Diego Suarez, ville dont le dynamisme s'est affirmé tout au long de l'année malgré les circonstances, La Tribune de Diego s'efforcera de continuer à soutenir et mettre en valeur toutes les actions, privées ou institutionnelles, qui contribueront à accompagner ce renouveau
Après trois ans d'existence, La Tribune de Diego poursuit son développement avec notamment l'ouverture de nouveaux locaux dans le coeur de la ville historique. Convaincue du rôle fondamental de la presse locale dans la cohésion du tissu économique, social, et culturel, toute l'équipe du journal espère ainsi contribuer à appuyer, accompagner, et valoriser le développement de la ville et de toute la région nord de Madagascar.
Le Journal La Tribune de Diego a été créé en décembre 2009 à l'initiative de Laurent Boyer et Laurence D'Hondt. En 2010, suite à leur départ, une nouvelle équipe a décidé de poursuivre le travail engagé et de créer une nouvelle société. Six personnes sont aujourd'hui associées dans cette entreprise : les deux fondateurs, Gilbert Rakotonirina, Directeur de publication et par ailleurs Directeur Régional de la Jeunesse et des Loisirs Jean-Marie Daval, gérant de la société Rando Run OI, Philippe Zenone et Jean-Baptiste Mansuy, tous deux exerçant une activité professionnelle depuis plusieurs années dans le nord de Madagascar dans les domaines de la communication et du développement.
Le journal, dont le nom est devenu en 2010 « La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar », est un journal bimensuel tiré à 1500 exemplaires et diffusé dans toute la Région ainsi qu'à Antananarivo. De 8 pages au départ, le journal s'est progressivement étoffé : 12 pages, 16 pages, jusqu'à 24 pages pour des numéros spéciaux. Le journal est également présent sur internet à travers son site (http://latribune.cyber-diego.com) qui, depuis sa mise en ligne en 2010, a reçu plus de 200 000 visites en provenance de plus de 170 pays, assurant ainsi une diffusion mondiale à l'actualité du nord de Madagascar.
Si les premiers journaux ont été réalisés artisanalement, devant faire face aux difficultés logistiques (imprimeur à la Capitale, problèmes chroniques d'approvisionnement en électricité, connexion internet, acheminement...), le journal s'est progressivement structuré, professionnalisé, et développé.
Actuellement le journal fonctionne principalement avec deux collaborateurs : Maholy Andrianaivo, journaliste (qui signe ses articles « V.M »), et Fitahia Fanomezantsoa dit « Fita », photographe-pigiste ; mais aussi de nombreux contributeurs réguliers ou occasionnels que l'équipe tient à remercier et féliciter pour leur travail. Citons notamment Mme Reutt qui écrit régulièrement les articles de la rubrique histoire, et constitue ainsi peu à peu un véritable fond de documentation historique sur la ville et la région. Citons également l'association « Jardins du Monde » pour sa rubrique sur les plantes médicinales de Madagascar et leurs vertus ; Mr Michel Billy pour la chronique juridique. Sans oublier Mr Jesus Rodriguez, auteur des grilles de mots croisés.
Aujourd'hui, La Tribune de Diego s'installe au cœur de la ville, boulevard Bazeilles, juste à côté de l'Hôtel de La Poste. Ces locaux seront ouverts sans limite d'heure pour répondre aux exigences de l'actualité et de notre clientèle. Une zone d'exposition nous permet d'y mettre en valeur les projets qui nous tiennent à cœur.
Le premier objectif de cette installation est de permettre le développement de l'équipe rédactionnelle afin de pouvoir proposer à nos lecteurs un contenu toujours plus riche et plus varié, tant dans le journal que sur le site internet. Ainsi nous envisageons de progressivement augmenter le nombre de pages du journal, puis, quand nous aurons réuni une équipe suffisante, passer d'une parution bimensuelle à une parution hebdomadaire, voire même de créer de nouveaux supports. Le second objectif est de nous rendre encore plus disponibles pour le public, annonceurs, lecteurs afin de faciliter autant qu'il est possible la transmission des informations qui font l'essence de la vie de la cité et sont au cœur de la mission de notre journal telle que nous la comprenons.
En effet, ce sont les responsables d'institutions, opérateurs économiques, membres de la société civile dans les domaines tels que le social, l'éducation, la culture, le sport, qui, par leur travail et leurs efforts, font l'actualité qui fait vivre et progresser la région et qui remplit les colonnes du journal. Toute l'équipe de La Tribune est en effet à leur service, pour contribuer à faire connaitre et valoriser leurs efforts et initiatives, et nous tenons à leur rappeler qu'ils ne doivent pas hésiter à venir nous trouver pour parler des sujets qui leur tiennent à coeur.
Enfin, toute l'équipe de La Tribune profite de cette occasion pour adresser ses plus vifs remerciements à tous ceux qui l'ont soutenue depuis les débuts, et sans qui rien n'aurait été possible.
Nous ne saurions terminer sans souhaiter de joyeuses fêtes de fin d'année et adresser nos meilleurs voeux à tous nos lecteurs pour l'année 2013.
■ La Rédaction
https://latribune.cyber-diego.com/editoriaux/808-2013-un-nouveau-depart-pour-madagascar-et-la-tribune-de-diego.html#sigProId7e95e20b87
Commentaires
Merci pour toutes vos belles, riches et enrichissantes rubriques historiques et autres.
Bonne chance et Bonne continuation à toute votre équipe. Nous sommes tous derrière vous.
Bonne Année 2013
Very jery, fa tsy lefaka
A l'image de La Tribune de Diego.
Ce "journal" tenu par des français, et financé par le Grand Hotel de Diego Suarez est une "tribune" si silencieuse.
Le seul journal où les autorités et la police se sentent bien. La seule "tribune" où le silence est roi. Muselés par les annonceurs, la rédaction s'auto-censure avec un grand plaisir et dresse un portrait de Diego et de Mada aux antipodes de la réalité (pas de violence, pas de misère, pas d'exploitation des filles qui finissent au Grand Hotel avec leurs vieux touristes pervers, pas de corruption...). Des "journalistes" au service du Grand Hotel et de l'office du tourisme.
Il ne faut vraiment avoir aucune dignité pour se dire journalistes, tenir une "tribune", se soumettre aussi lamentablement et laisser le peuple se faire exploiter et souffrir.
Mr Michel BILLY , votre chroniqueur juridique est-il né en 1944 ?
Si c'est bien lui , il et temps qu'il prenne sa retraite !
MERCI de faire passer le message .
P.S. Son frère Joseph de Bangkok cherche à le contacter .
Je lui fiche une paix royale depuis 25 ans .
Mens sana in corpore sano .
Il comprendra mon latin .
Son fils .
MERCI à vous !
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