Le crédit avec éducation appelé aussi caisse féminine est une offre des institutions de microfinances pour aider les femmes en difficultés. Un atelier d’échange avec sept entités s’est tenu à l’Hôtel de La Poste à Diego Suarez le 22 novembre pour améliorer l’offre.
L’OTIV Antananarivo, CECAM, TIAVO, SIPEM, OTIV DIANA, toutes des institutions de microfinances ont été réunies par le PAFIM ou Projet d’Appui de la Finance Inclusive à Madagascar financé par le PNUD/FENU (UNCDP).
Le crédit avec éducation est élaboré afin d’aider la femme (seule avec ses enfants ou/et rurale) à améliorer ses conditions de vie grâce à des activités économiques. Le prêt lui est accordé suivant un cycle, c’est-à-dire que la somme empruntée augmente petit à petit. En plus, les entreprises de microfinances au lieu d’exiger une garantie matérielle a une caution solidaire, ce qui veut dire que la femme est membre d’une association qui assurera le remboursement périodique du prêt en cas de défaillance de sa part. Les bénéficiaires de la caisse féminine sont formés gratuitement par des animatrices, elles apprennent comment gérer le prêt, des conseils en planning familial leur sont également prodigués.
C’est afin d’échanger des points de vue et des expériences que ces institutions de microfinances ont été réunies à Antsiranana. L’OTIV DIANA apparait aussi être leader dans le domaine de caisse féminine, sa performance a été saluée par les participants à l’atelier. Cependant, « les quelques lacunes constatées sont aussi à combler afin d’améliorer l’offre » nous dit le directeur du projet PAFIM et coordonateur national de la microfinance, Rajoelina Francis Blaise « et nous comptons rassembler tous les projets d’amélioration du crédit avec éducation à l’issu de cet atelier ». Pour les familles en difficultés, cette offre est importante car elle leur donne les moyens de s’en sortir par leurs propres efforts tout en acquérant des conseils pour embellir leurs activités afin de les pérenniser voire même de les développer. L’évolution de cette offre aboutirait à la création d’association mixte, les hommes et les femmes pourront donc collaborer et le développement concernera les deux sexes
■V.M
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