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Catégorie : Société
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Gino travaille pour une pâtisserie dans la rue Suffren à Diego Suarez
Gino travaille pour une pâtisserie dans la rue Suffren à Diego Suarez

Si certains besoins peuvent être délaissés, les cadeaux pour les enfants passent toujours en priorité lors des fêtes de fin d’année, puis viennent les bons plats, boissons, habits et accessoires…

Alors que la plupart des salariés ferment le bureau dès l’après-midi du 24 et 31 décembre pour organiser les fêtes ou se préparer pour les fêtes, d’autres s’apprêtent à passer une longue nuit de travail. Tel est le cas de Gino, pâtissier. Il fait partie de ces gens qui sont débordés de travail afin que les autres puissent se satisfaire de leur repas de fête… mais aussi pour gagner plus que d’habitude. En effet, tout comme les boutiques de vêtements et de chaussures, les fêtes de fin d’année et le nouvel an sont les évènements qui rapportent le maximum de bénéfices aux pâtisseries.

Les friands et même les moins gourmands ont eu l’embarras de choix face aux nombreuses bûches de noël et gâteaux exposés par les pâtissiers de Diego Suarez dans leurs vitrines. Les enfants étaient émerveillés par les décorations, les mères de famille se demandaient de quelle manière on pouvait parvenir à de pareils résultats. Mais avant que ces merveilles n’arrivent sous les yeux de leurs admirateurs, de nombreuses personnes ont dû travailler dur et ce jusqu’au jour de Noël et du nouvel an. Pour de nombreuses boutiques, les commandes ont été trois fois voire cinq fois plus élevées qu’en week-end. Les pâtissiers sont conscients des attentes : leur imagination, leur créativité et leur savoir-faire, ils doivent les mettre au service des clients.
Gino travaille pour une pâtisserie dans la rue Suffren à Diego Suarez, une petite et toute jeune entreprise certes, mais qui gagne de plus en plus de notoriété en ville. C’est pour maintenir cette satisfaction de la clientèle que Gino et ses collègues s’emploient à suivre et respecter les commandes.
En moyenne, l’entreprise produit des gâteaux pour près de 100 personnes chaque jour. Le week-end, les commandes et ceux vendus en morceaux équivalent à des gâteaux pour 192 individus. Pour le 25 décembre, Gino et ses collègues pâtissiers ont réalisé des bûches de noël pour 1280 personnes. Il est arrivé sur son lieu de travail à minuit le 24 décembre (la nuit du 23 au 24) et n’en est ressorti que le 25 décembre à 3h du matin. Ces nombreuses heures de travail sont marquées par quelques pauses et repos. Ses employeurs n’ont pas accepté d’autres commandes tels que gâteaux d’anniversaire ou autres. « Pour réussir nos commandes, nous sommes cinq et chacun a sa tâche : il y en a un qui se charge de la pâte à génoise, un aux cuissonq, un autre se charge de la crème et un pour la décoration ». Après ces heures de travail, le temps pour dormir n’est pas long, mais une fois débout, le pâtissier profite lui aussi pleinement des fêtes, seulement, plus question de manger une pâtisserie (surtout pas une bûche de noël ou un gâteau) , ce qui est compréhensible après plus de 24 heures à s’occuper de pâte et de crème. Par ailleurs, les pâtissiers font profiter leurs familles de leurs talents en leur offrant des pâtisseries spécialement fabriquées pour elles.

■V.M