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Catégorie : Société
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Eric Jaonosy, directeur de l'hôpital manara-penitra
Eric Jaonosy, directeur de l'hôpital manara-penitra
Nous avons posé quelques questions au directeur se rapportant au fonctionnement de l’hôpital manara-penitra et aux plaintes des patients.

Quant à la sévérité de certains médecins, le directeur Eric Jaonosy explique que chaque individu a sa personnalité et son mode d’approche. Il soutient que la perception de ces attitudes dépend des malades qui peuvent les prendre du bon ou du mauvais côté.

Il déplore aussi l’habitude des patients qui attendent que leur état s’aggrave avant de rejoindre les établissements sanitaires, d’autres d’après lui, ne suivent pas les recommandations des médecins, ce qui peut engendrer des complications. En ce qui concerne l’insuffisance de personnels qu’il a avancé un mois après l’ouverture de l’hôpital, Eric Jaonosy affirme que le Ministère de la Santé Publique a donné des réponses positives suivant ses contraintes et les besoins de l’hôpital. Ces réponses ne correspondent pas exactement aux demandes, mais la situation évoluerait, selon toujours le directeur de l’hôpital manara-penitra. En ce moment, c’est le service «  Exploration fonctionnelle » qui manque le plus de personnel et ce sont les employés du service Imagerie médicale qui assurent les examens.

Hôpital manara-penitra d'Antsiranana
Hôpital manara-penitra d'Antsiranana

En ce qui concerne les inquiétudes des femmes enceintes quant au fait que nombreuses auraient subi des opérations lors de leur accouchement, le directeur répond que la césarienne n’est pas systématique, mais il faut prendre en compte que l’hôpital est un centre de référence, il accueille donc les cas d’accouchement à complication transférés par d’autres centres de santé. Il fait part aussi de la situation des femmes enceintes qui n’effectuent pas de consultations prénatales. Elles n’arrivent à l’hôpital que pour accoucher et compliquent souvent le travail des sages-femmes.
Nombreux sont les parents et malades qui arrivent à l’hôpital et.qui sont obligés d’attendre des heures avant d’être reçus. L’explication serait qu’il y a des situations d’urgence qui nécessitent la présence des médecins chargés des consultations externes. Ce qui revient toujours au manque de personnels au sein de ce centre hospitalier de référence régionale.

 

Les chiffres :

Du mois de janvier au mois d’octobre 2013,
5 708 admissions dont 1 293 à la Maternité (23%), 1 044 en Pédiatrie (18%) et 3 371 dans les autres services (59%)

■V.M