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Catégorie : Société
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Les demi-tours sur place sont faciles à réaliser par les tricycles, il y a pourtant des risques d’accident car les conducteurs ne tiennent pas compte des autres véhicules qui arrivent derrière ou dans le sens inverse
Les demi-tours sur place sont faciles à réaliser par les tricycles, il y a pourtant des risques d’accident car les conducteurs ne tiennent pas compte des autres véhicules qui arrivent derrière ou dans le sens inverse

Les 15 jours de sensibilisation ont débuté au cours de la semaine du 17 mars à Antsiranana. Le dépliant à distribuer aux conducteurs était présenté le lundi 10 mars lors de la réunion de la commission chargée de cette sensibilisation, avec l’appui des médias qui assureront la diffusion des informations.

L’on ne peut imaginer que les conducteurs de véhicules ne connaissent pas le code de la route et la cause de ces restrictions qui sont pourtant violées. Ces 15 jours de sensibilisation ou plus exactement de conscientisation ont pour objectif de remettre chacun face à ses responsabilités pour la prévention des accidents. Mais il s’agit aussi d’une étape pour la Région et les autorités chargées de la circulation et du transport à Diego Suarez d’un retour à l’ordre. L’éducation précède la répression. Les sanctions sont celles prévues par le code de la route et le code pénal malgache.

Il est donc à rappeler que :

1. La conduite en état d’ivresse est une infraction qu’il y ait accident ou non. La consommation d’alcool est à modérer. Il en est de même pour la consommation de katy, de substances psychotropes qui altèrent nos facultés intellectuelles, nos reflexes et les activités des organes de sens. En cas d’accident mortel, la sanction prévue est l’emprisonnement pour le conducteur ivre. La suspension du permis de conduire est aussi encourue.


2. Les propriétaires et conducteurs de véhicules qui n’ont pas été contrôlés par le service de la sécurité routière, mais qui circulent sur la voie publique encourent aussi des sanctions, le véhicule est mis en fourrière car dans ce cas, l’automobile représente un danger pour les passagers et les tiers. Pour éviter un tel désagrément, il convient donc de vérifier les papiers du véhicule avant de prendre la route, d’entretenir régulièrement la mécanique.

3. L’excès de vitesse en agglomération est certainement l’infraction la plus connue des habitants des villes. Source de malaise notamment pour les mères de famille qui habitent en bord de rue. Les excès de vitesse sont aggravés par les nids de poule que chaque conducteur essaie d’éviter, augmentant ainsi les risques de collision. Par ailleurs, certains conducteurs ne voient pas ou ne trouvent pas l’intérêt de respecter les indications et prescriptions des panneaux de signalisation. En ville, il faut réduire la vitesse à maximum 40km/h.

4. La violation de ces signalisations et des marquages au sol est un délit car ce sont des conventions entre les usagers de la route et sont des avertissements. Ne pas les respecter expose les autres et soi-même au danger.

5. L’on se souvient encore de l’accident de décembre dernier à Andrafiabe, le taxi-brousse surchargé s’est renversé, tuant quatre personnes. Les marchandises et les passagers doivent être placés séparément. Dans cet accident, les décès ont été pour la plupart causés par les chutes de marchandises. Les sanctions sont sévères même s’il n’y a pas d’accident : véhicule mis en fourrière et au moins retrait de permis de conduire.

6. Les feux de stop, de position, clignotants, phares… doivent être utilisés comme il se doit : les phares éblouissent les conducteurs arrivant dans le sens inverse, un clignotant qui n’indique pas la direction à prendre induit en erreur les autres conducteurs… Leurs utilisations ne servent pas uniquement les autres conducteurs et les piétons, mais surtout soi-même car elles facilitent les mouvements.

7. L’arrêt ou stationnement dangereux : il est interdit de garer le véhicule dans un passage pour piéton ou/et dans un croisement. De tels stationnements réduisent la vision des autres conducteurs et peuvent provoquer des accidents.

8. Téléphone au volant : dans beaucoup de véhicules de transport en commun, on peut lire « interdit de discuter avec le chauffeur », la raison est qu’en discutant, le conducteur n’est plus attentif à la conduite et à la route. Il y a un risque d’accident. Il en va de même pour le conducteur qui utilise son téléphone, non seulement il n’ a plus qu’une main pour la conduite, mais la discussion au téléphone capte son attention.

9. Les demi-tours sur place sont faciles à réaliser par les tricycles. Il y a pourtant des risques d’accident car les conducteurs ne tiennent pas compte des autres véhicules qui arrivent derrière ou dans le sens inverse
Proposition a été faite à la direction régionale des Transports pour que les coopératives inscrivent un numéro de téléphone dans les voitures de transport public pour que les usagers puissent adresser leurs remarques et plaintes (peut-être aussi leurs reconnaissances) sur l’attitude du personnel de transport public à une personne chargée de les recueillir.

■ V.M