Ce sont les membres de l’association de femmes « Vehivavy Tsy Manavaka Tsaramandroso » chargée du projet qui sont venues nombreuses
« Alo atsika handeha hianatra. Atsika koa mahay tsy ambakain’olo e ! » Allons nous instruire. Une fois instruites, on ne nous dupera pas. Telles sont les phrases inscrites sur la banderole installée près du bureau du fokontany d’Ambalavola. Un projet à suivre absolument bien que son lancement n’ait pas intéressé les habitants du quartier cible.
Malgré une bonne sonorisation et des animations, la cérémonie de lancement du projet d’alphabétisation d’adultes dans le quartier d’Ambalavola à Antsiranana n’a pas attiré les habitants du quartier. Ce sont les membres de l’association de femmes chargée du projet qui sont venues nombreuses.
L’adjoint au Maire, le Colonel Assany Jao qui représente la Commune Urbaine d’Antsiranana dans ce lancement de projet a affirmé qu’il n’y a pas d’âge pour étudier surtout lorsqu’il s’agit d’écrire et de lire. Pour cela, il a recommandé aux femmes membres de l’association, Fikambanan’ny Vehivavy Tsy Manavaka Tsaramandroso, chargée de la gestion et de l’exécution du projet de mobiliser, d’améliorer la communication pour que les habitants de ce quartier cible puissent bénéficier pleinement des savoirs à transmettre.
Ce sont la Commune Urbaine d’Antsiranana et le PADSU (Programme d’Appui au Développement Social Urbain) qui accompagnent et financent le projet. La formation des enseignants a débuté le 24 mars et durera deux semaines. Les cours débuteront dès que la formation des sept enseignants sera achevée. Afin d’établir la confiance et éviter que des idées ou jugements puissent affecter le déroulement de l’apprentissage, le personnel enseignant, volontaire doit provenir du quartier d’Ambalavola. Ces enseignants ont au moins le Brevet d’Etudes du Premier Cycle et c’est en parvenant aux niveaux des cours préparatoires que les cours sont prévus prendre fin, mais la présidente de l’association avance qu’un prolongement des études sera demandé. Dès le jour de lancement, le 21 mars, un homme a fait son inscription, qui est gratuite.
■ V.M