Lors de cette cérémonie les enfants du Collège Français Sadi Carnot ont interprété les deux hymnes nationaux sous la direction de MM. Asselin, principal et Gandin, directeur
C’est dans un cimetière militaire français superbement restauré que s’est tenue la traditionnelle cérémonie de commémoration de la signature de l’armistice du 11 novembre 1918 qui a mis fin à l’un des conflits les plus terribles de l’histoire
Le 11 novembre 1914 entre 5 h 12 et 5 h 20 du matin, les généraux allemands et alliés, réunis dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d’État-Major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne, signent l’armistice avec une application sur le front fixée à 11 heures du matin. Le cessez-le-feu est effectif à onze heures, entraînant dans l’ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d’une guerre qui a fait plus de 8 millions de morts, d’invalides et de mutilés.
Cet armistice marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale qui aura duré 52 mois depuis le 3 août 1914, la victoire des Alliés, et la défaite totale de l’Allemagne. Prévu pour une durée de 36 jours, il sera renouvelé trois fois avant la signature du traité de Versailles le 28 juin 1919. Parmi ces 8 millions de morts, 4 000 sont des malgaches, soit 10% du contingent venu de Madagascar.
La cérémonie de ce 96ème anniversaire revêtait un caractère particulier du fait que depuis le mois d’août ont débuté un peu partout dans le monde les commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale. Présidée par le Consul de France à Diego Suarez, M. Daniel Maizierre, en présence du Chef de la Région DIANA le Colonel Maevalaza ainsi que des représentants des différents corps de l’armée, de la marine et de la gendarmerie de Madagascar, cette cérémonie a rassemblé les anciens combattants de Madagascar, ainsi que ceux, français, qui vivent ici. Les enfants du Collège Français Sadi Carnot ont interprété les deux hymnes nationaux sous la direction de MM. Asselin, principal et Gandin, directeur. Lors de son allocution, M. le Consul a rappelé l’importance de conserver la mémoire de ces sacrifices, de l’abnégation et du courage de ces millions d’individus qui n’ont pas failli devant l’adversité pour défendre leurs familles, leur pays, et leur liberté. Si l’on doit souhaiter qu’elles n’aient plus jamais à se reproduire, ces actions doivent rester vivantes comme exemple dans les esprits.
Après le dépôt d’une couronne de fleur sur le monument aux morts, les personnes présentes ont été invitées à aller déposer des fleurs sur les tombeaux. Un vin d’honneur rassemblant tous les participants à la cérémonie a ensuite été servi à la Résidence.
En France, cette commémoration a été l’occasion pour le Président François Hollande d’inaugurer l’Anneau de la Mémoire, un monument rendant hommage aux morts de la Grande Guerre toutes nationalités confondues. à Notre-Dame-de-Lorette, dans le Pas-de-Calais. Ce mémorial en hommage aux quelques 580 000 combattants soldats des deux camps tombés dans la région pendant la Grande Guerre a pour vocation de devenir « le mémorial gravé le plus important du monde », selon ses concepteurs. Il est composé de 500 plaques d’acier qui portent le nom de tous les soldats, par ordre alphabétique, sans distinction d’origine ou de nationalité.
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