Pour constater l’avancée des travaux de réhabilitation de quatre rues de la ville, le ministre des travaux publics, Roland Ratsiraka était à Antsiranana le 11 décembre
Le ministre des travaux publics, Roland Ratsiraka était à Antsiranana le 11 décembre pour constater l’avancée des travaux de réhabilitation de quatre rues de la ville
La longueur totale des rues à réhabiliter avoisine les 2 000m. 1 100m à bitumer et 850m en terre à assainir. Le coût total de la réhabilitation est estimé à 1 248 154 338 ariary. Le délai pour la réalisation des travaux est de deux mois. Ils ont débuté le 5 octobre 2014. Le premier lot est à Ambalavola, la rue reliant « Ny ravo » à l’EPP.
La direction interrégionale des travaux publics dans sa fiche de présentation du projet explique qu’une inondation sur la partie gauche de la chaussée rend nécessaire la mise en place d’un buttage en maçonnerie de moellons pour protéger le corps de la chaussée et un dalot pour la circulation de l’eau. Les quatre lots accusent du retard dans leur réalisation. Les problèmes rencontrés sont pour la plupart communs. L’approvisionnement de bitume a pris du temps. Il y a également pénurie de concassés à Antsiranana, les concasseurs sont fréquemment en panne et la production ne suit pas les besoins des chantiers. Luc Marcel, conducteur des travaux de l’entreprise Harold, chargée de la réhabilitation du lot n°3 à Lazaret rapporte qu’il n’y a pas de tamis pour le calibrage des matériaux, les cailloux concassés 3/8. Il assure que si ce problème est résolu, il est possible de terminer en une semaine les travaux sur cette tranche entre le Service Plan et le croisement vers l’université. Sur cette rue, la réhabilitation consiste à mettre en place un dalot pour le passage des eaux. Les autres étapes des travaux sont communes aux trois lots à bitumer : le cantonnage, le terrassement, la purge, l’établissement des couches de la chaussée (fondation, couche de base, couche de roulement en enrobé). Les entreprises se chargent également de l’aménagement du trottoir, de la bordure des rues et de canal d’assainissement. La rue reliant l’EPP Ambalavola au croisement allant vers l’usine de la STAR sera en terre assainie. La direction interrégionale des travaux publics avance que le manque de financement entraine la création d’exutoires en terre au lieu de fossés en béton ou buses enterrés. Ces exutoires en terre sont profonds de 1 à 1 m 90. Ils représentent un danger pour les riverains. Le quatrième lot est toujours à Ambalavola, la rue entre le croisement SINPA et l’EPP est réhabilitée par l’entreprise Mangolia. Le financement des travaux provient des ressources propres interne (RPI) du ministère des travaux publics.
La réhabilitation de la rue en terre est la plus avancée à l’heure actuelle, 85% des travaux sont réalisés. Pour les trois autres lots, le taux de réalisation des travaux est entre 70 et 77%.
■ V.M
Commentaires
Le Budget entretien après les travaux vous en parlez pas.
Et pourtant à chaque année, il y a une saison des pluies, les torrents d'eau non canalisés entrainent avec eux les boues de terre située en hauteur. Des crevasses mettent en déstructuration les fondations des murs des maisons et des constructions. Des réalités sont bien témoins aujourd'hui même dans le quartier la SIM pourtant bien aménager en évacuation depuis les années 70.
...il est possible de terminer en une semaine les travaux...
... un dalot pour le passage des eaux...
... Les entreprises se chargent également de l’aménagement du trottoir, de la bordure des rues et de canal d’assainissemen t...
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