Une équipe du projet PIC et du ministère de l’Eau dirigée par le directeur de la gestion des ressources en eau, Christian Gabriel Rafaralahimboa, était à Antsiranana pour rencontrer les autorités communales et régionales

Les travaux de réhabilitation des cases, l’extension de la conduite d’eau de 12 km, la création d’une station de traitement et de deux réservoirs d’eau seront financés par la Banque Mondiale à travers le projet Pôles Intégrés de Croissance, PIC 2

Ce financement est de huit millions de dollars. L’appel à manifestations d’intérêt pour l’avant-projet détaillé est lancé. Le bureau d’étude intéressé effectuera également les études d’impact environnemental et social, élaborera les projets d’exécution et les dossiers d’appel d’offres et « éventuellement, selon la fiche du PIC, la mission de contrôle et de surveillance des travaux ». L’appel d’offres s’adressant aux entreprises pour la réalisation des travaux de réhabilitation des systèmes d’Alimentation en Eau Potable ou AEP s’en suivra (soit dans trois mois). D’après Eric Andriatsilavo, coordonateur du projet PIC, les travaux de réhabilitation et d’extension débuteront concrètement vers la fin de cette année 2015. Trois collectivités bénéficieront de ces infrastructures : la Commune urbaine d’Antsiranana, et les communes rurales de Ramena et d’Antanamitarana.
Une équipe du projet PIC et du ministère de l’Eau dirigée par le directeur de la gestion des ressources en eau, Christian Gabriel Rafaralahimboa, était à Antsiranana le 16 février pour rencontrer les autorités communales et régionales. Le diagnostic de la situation d’alimentation en eau a été présenté à la mairie de Diego Suarez. La mise en place d’un task force et la responsabilité des différentes parties concernées par ce projet étaient au cœur des discussions.

Les différents volets du PIC 2

Le coordonnateur du PIC et son équipe ont présenté les autres volets du projet lors de la rencontre avec le Chef de région à son bureau dans l’après-midi du 16 février. Il s’agit entre autres de la création d’un by pass pour contourner le centre ville. Construction qui suit le développement des activités portuaires. Au niveau des infrastructures urbaines, une étude effectuée par le projet PIC a permis de se pencher sur la question de l’énergie tandis qu’une étude approfondie est en cours pour un appui aux producteurs dans le volet agribusiness. Le coordonnateur du projet PIC a particulièrement insisté sur la filière cacao. La mise en place d’un laboratoire de contrôle par un partenariat public-privé est envisagée. Le volet agribusiness s’articulera sur trois axes : la structuration, la régularisation et la productivité. En ce qui concerne la bonne gouvernance, elle s’adresse à la Région, à la Commune urbaine d’Antsiranana et quelques communes rurales. L’appui portera sur les ressources fiscales et la gestion des services publics. La promotion des investissements, la vente du produit touristique « DIANA » sont les objectifs principaux que s’est donné le PIC pour le volet tourisme.
Face aux autorités de la ville d’Antsiranana, le vice-président de l’Assemblée Nationale, Freddie Mahazoasy a soutenu « les bailleurs de fonds sont encore plus motivés lorsque les autorités locales s’impliquent concrètement. Il faut profiter de cette dynamique qu’apporte le PIC ». Un bureau du projet Pôles Intégrés de Croissance est annoncé être installé à Antsiranana d’ici peu où des renseignements et informations sur ces projets seront accessibles à tous.

■ V.M

Vous devez être connectés pour pouvoir écrire un commentaire