Les élèves de 3ème du Lycée Français de Diego Suarez ont travaillé ensemble sur des projets autour du développement durable commencés par les CM1 de l’année dernière
Aidés par leurs professeurs d’SVT et de technologie Mme Gérad et M. Dupin, les élèves ont élaboré des projets qui, s’ils sont validés seront financés par le Conseil d’établissement. Afin de diminuer la pollution, le gaspillage et d’augmenter le recyclage, les collégiens ont travaillé autour de plusieurs thématiques : la gestion de l’eau, la gestion des déchets, fabrication de produits biodégradables, aménagement d’une butte et l’électrification d’une salle qui dépendra de panneaux solaires ou d’éoliennes. Quelques projets ont bien avancés, comme celui de l’aménagement de la butte.
L’aménagement de la butte
Les 3ème ont remarqué un espace vierge en contre bas de la cour des maternelles qui offre une vue sur le port Jasmine. C’est un endroit très agréable et calme. Ils ont décidé de l’aménager pour en faire un espace de détente, de repos. Ils y ont planté des arbres afin de rendre cet endroit plus vert pour les élèves. Ils doivent engager un maçon pour y mettre des marches pour faciliter l’accès aux élèves. Des plannings seront établis pour que tous les élèves puissent s’y rendre.
Les produits biodégradables
Les élèves de 3ème ont constaté que les agents d’entretien utilisaient beaucoup de produits toxiques comme l’eau de javel, l’ammoniaque, l’alcool, etc.… Ils ont décidé de fabriquer eux-mêmes quelques produits avec des ingrédients simples et peu coûteux comme le vinaigre blanc et le bicarbonate de soude. Leurs recettes ont été réussies, ils ont aussi réalisé de petits films pendant qu’ils faisaient leurs expériences.
Gestion des eaux
Au début de l’année dernière les CM1 ont voulu savoir combien de litres d’eau gaspillait le lycée français par jour. Ils ont installé des bidons coupés au pied de la fontaine à eau. Ils ont récupéré 90L d’eau en une seule journée ! Ils ont alors décidé de réaménager la fontaine à eau pour que l’eau qui était avant gaspillée soit récupérée et stockée dans une citerne, afin quelle soit réutilisable pour l’arrosage et le ménage.
Les 3ème ont eu l’aide de M. Lagarde pour préparer une maquette des futurs travaux. Ils sont maintenant à la recherche d’une entreprise pour réaliser les travaux.
Pour la gestion des déchets
Le lycée a investi cette année dans la construction d’un incinérateur à papiers, dans le but de réduire en cendre le papier par combustion. Ses dimensions sont de 2m20 de largeur et de longueur, de 1m58 de hauteur et d’une cheminée d’environ 3m. Les CM2 ont fabriqué des poubelles à papier avec des cartons vides. Les papiers seront récupérés pour qu’ils ne soient pas brûlés avec le plastique et d’autres matières. Les 3ème ont proposé d’avoir trois poubelles différentes, une pour le papier qui est déjà au point, une pour tout ce qui est compostable (épluchures), et une pour tout ce qui n’est pas recyclable comme les sachets qui sont mis à la benne à ordures commune près de 4 étages.
L’électrification d’une salle
Quelques élèves de 3ème ont cherché des entreprises à qui ils pourraient demander l’installation de panneaux solaires, pour qu’une salle du collège soit uniquement dépendante de l’énergie solaire ou éolienne. Il ressort de que ce projet est certes très intéressant mais coûterait trop cher. Il est possible qu’il ne soit pas financé par le Conseil d’établissement.
Ces projets ont été présentés le jeudi 29 février à quelques professeurs et à tous les élèves de 4ème. Ils voteront pour élire le meilleur projet et qui sera ensuite soumis au conseil d’établissement pour envisager les suites éventuelles à y donner. Le Collège Français a reçu une subvention de l’AEFE, dans le cadre d’une Action Pédagogique Pilote.
■ Océane Laforge
Elève de 4ème du Collège français Sadi Carnot, stagiaire à la Tribune de Diego du 2 au 6 février
Commentaires
Océane Laforge, merci pour l'article.
Et je souhaite en tant qu'ancien élève de Sadi Carnot, que les efforts se concertent, se rassemblent, pour consolider ce versant jusqu'au bord la mer en contrebas. Car c'est l'absence d'entretient de la digue, qui est en cause, cette digue qui a permis la route qui part du consulat de France la Chancellerie,ju squ'à l'hôpital-be en passant par le cimetière Français-Anglai s de la 2ème guerre mondiale, par la centrale principale de la Jirama .
Si des dons soient faits pour la réfection de l’ensemble de ces pentes, le reboisement :que ça serait que du bonheur pour tous habitants scolaires, publics, et même paroissiale vivants au-dessus parce que les pluies diluviennes grignotent chaque année par l’effondrement du tout au-dessus de ce versant nu.
Merci déjà, à vous, d'avoir fait ce que nous avant vous, n'y avons pas pensé, ni engagés, et que demain servira encore glorieusement, à ceux qui succèderont dans la joie de vivre et toujours d’étudier sans crainte.
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