Retour haut de page
Mahamad Aly surnommé Aly sirop est un vendeur de sirop dépuis 1969 sur la rue de l'Ankarana à Antsiranana
Mahamad Aly surnommé Aly sirop est un vendeur de sirop dépuis 1969 sur la rue de l'Ankarana à Antsiranana

Presque tous les habitants de la ville connaissent et ont déjà goûté aux sirops vendus dans la rue de l’Ankarana. Le vendeur se nomme Aly, plus connu sous le surnom d’« Aly sirop ». Sa boutique est le rendez vous obligé des habitués pour étancher leur soif et se retrouver entre connaisseurs

Aly – Mahamad Aly pour l’État civil – a commencé son commerce en 1969 à l’emplacement qu’il occupe encore actuellement. En ces temps là, aidé de sa femme, il arrivait à vendre 50 bouteilles de sirop par jour au prix de cinq francs l’unité. Il avait choisi de vendre du sirop parce que selon lui « c’était le produit le plus commerçable dans ces temps là et jusqu’à aujourd’hui. Les gens raffolent des sirops, c’est pour cela que j’ai basé mes activités sur ce produit. Et cela s’est avéré bénéfique jusqu’à nos jours.» Cela lui avait été prouvé par un sondage qu’il avait fait avec les représentants de la marque Star et Tiko, juste pour s’amuser entre confrères. Ce sondage avait révélé que le produit le plus vendu dans sa boutique était le sirop, puis les produits de la marque Star et enfin ceux de la marque Tiko.

Par la suite, il a petit à petit étendu ses activités avec une petite épicerie qui s’est progressivement agrandie et qui est actuellement devenue un demi-grossiste où chacun peut trouver ce dont il a besoin (et même La Tribune de Diego !). Le personnel a aussi augmenté  : actuellement, il emploie deux personnes pour les aider lui et sa femme. La production et la vente de sirops ont connu un bel essor. Ils arrivent désormais à commercialiser quotidiennement plusieurs cagots de bouteilles de sirop vendues entre 300 et 400 Ariary l’unité.
Depuis toujours, il prépare la veille les sirops qu’il vend le lendemain. « A partir de 17h, nous lavons les bouteilles qui ont servis le jour, puis nous commençons à mélanger et à préparer les sirops. Ceci étant fini, on charge les bouteilles et on les mets au congélateur. Dans les congélateurs, on change souvent la place de chaque bouteille pour que chacune soit bien congelée. Le lendemain, on se lève à 5h et on prépare le local pour accueillir nos premiers clients. » Selon lui, pour fidéliser la clientèle, il faut « être sociable et amical avec tout le monde. Mettre de côtés la discrimination, les stéréotypes et préjugés, et servir les gens avec le sourire. Durant toute la journée, moi, je suis à l’écoute des gens, puisque la plupart d’entre eux ont besoin de quelqu’un pour les écouter. C’est en quelque sorte mon rôle. En sortant d’ici, ils se sentent soulagés. Il m’arrive aussi d’aider les jeunes en difficulté en leur donnant les matériels scolaires dont ils en ont besoin tels que cahiers et stylos. Cela dans le but de contribuer au développement local puisque ces jeunes sont l’espoir et l’avenir de notre pays. »
Mais pour fidéliser sa clientèle, Aly insiste aussi sur l’importance qu’il attache à la qualité du produit. « Pour ma marque, je ne fabrique pas des sirops à base des jus en poudre. Je préfère les faire avec des sirops prêt à l’emploi venant des usines locales auxquelles je mélange mes propre saveurs.» S’il a bien en tête d’autres améliorations dont l’agrandissement de son local, il laisse cette perspective à ses enfants qui vont sans doute le relever. « J’ai déjà fait mon temps. J’ai actuellement 68 ans. Je crois que le reste ce sera à mes enfants de le faire s’ils le veulent bien. »

■ Raitra

Vous devez être connectés pour pouvoir écrire un commentaire

AV 4x4 Sportero L200

Pick-up mitsubishi l200 sportero

  • couleur blanche modèle 2005
  • première mise en circulation 2006
  • 131786km
  • visible à Diego Suarez

10000 euros

tel: 032 66 651 75

La Tribune de Diego en PDF

Télécharger La Tribune de Diego N°182 en PDF
N°182
Semaines du 12 au 25 avril 2017
Télécharger
La Une : Gendarmerie nationale DIANA : Restaurer la confiance pour endiguer la vindicte populaire
Le syndicalisme n’est pas qu’un mouvement de revendications
Les premières années de Diego Suarez - 1925-1930 : Diego Suarez, capitale de la contestation coloniale
Dossier : Athlétisme : « Nous pouvons faire mieux avec des soutiens financiers »
Cyber Diego Com
Normada.com, le site de référence du Nord de Madagascar
Office Régional du Tourisme de Diego Suarez
Agence de Presse de l'Océan Indien
 
© Cyber Diego Com 2005 - 2024