La reprise des activités des enseignants-chercheurs dépend de chaque section. Pour la section du SECES Antsiranana, une déclaration est attendue dans les jours qui viennent
Après un mois d’arrêt des cours, les membres du SECES (Syndicat des Enseignants-Chercheurs de l’Enseignement Supérieur) ont obtenu, partiellement gain de cause
La signature de la lettre d’engagement tripartite liant le SECES, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ministère des finances et du budget le 11 août à Antananarivo a marqué cette avancée dans la résolution des revendications. Malgré ce consensus et la déclaration quant à la fin de toutes les manifestations, aucune date n’est avancée par le SECES pour la reprise des cours. Il est toutefois certain que les enseignants-chercheurs prendront part au déroulement du baccalauréat. La reprise des activités des enseignants-chercheurs dépend de chaque section. Pour la section du SECES Antsiranana, une déclaration est attendue dans les jours qui viennent.
La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique soutient que le dialogue reste ouvert quant aux revendications non résolues, l’Etat n’ayant pu honorer qu’une partie des revendications compte tenu de divers paramètres (difficulté financière de l’Etat notamment). Suite au conseil national du SECES du 29 juillet, les enseignants-chercheurs ont exigé la signature de cette lettre d’engagement, garante de l’exécution de ce qui est convenu d’exécuter lors de la rencontre des trois parties. Par cette lettre, les trois parties engagent leur responsabilité dans l’instauration d’un climat de paix et de stabilité.
■ V.M