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L’origine de l’accident : les freins de la camionnette ont subitement lâché
L’origine de l’accident : les freins de la camionnette ont subitement lâché

Sur les 56 blessés admis au CHU de Tanambao au mois de juillet, 16 résultent d’accidents de la circulation (six au moins impliquent des motos et des taxi-motos). Au classement, l’effectif des accidentés de la route ne dépasse certes pas les blessures causées par CBV, coups et blessures volontaires (25 cas), mais l’état des personnes hospitalisées n’en est pas moins grave

Lundi 24 août vers midi, Sergino Kader journaliste de la télévision Varatraza roulait à moto vers la ville. A hauteur du stade Mitabe, il regarde par le rétroviseur et voit une camionnette arriver derrière lui à toute allure. Il quitte la route goudronnée tout en surveillant la camionnette derrière lui. Celle-ci descend elle aussi au sol, dans le côté droit de la route. Sergino Kader se rend compte à temps qu’il y a un problème car la camionnette ne ralentit pas. Alors que celle-ci touche l’arrière de la moto, le conducteur de la moto décide de sauter à gauche du véhicule. Fort heureusement, il n’y a pas eu de voitures qui les dépassaient car l’issue aurait pu être fatale pour le motard. Alors que Sergino Kader a donc réussi à se dégager, la camionnette a poursuivi sa course folle, entrainant avec elle la moto. Ce n’est qu’à près de 20m que la voiture s’est arrêtée, la roue droite bloquée dans un canal. L’origine de l’accident : les freins de la camionnette ont subitement lâché. Le véhicule était ce lundi loué pour transporter du sable. Les témoins de l’accident étaient glacés d’effroi. « Des véhicules dont les freins ne sont pas sûrs circulent dans cette ville » discutent-ils. La victime s’en sort avec une entaille à l’avant-bras, une luxation de l’épaule gauche et des douleurs musculaires et des articulations. Sa plainte a été déposée le jour de l’accident.
Dans la nuit du dimanche au lundi 24 août vers minuit trente s’est produit un accident encore plus dramatique plus dramatique. Le commissariat central de police d’Antsiranana a été contacté car un cadavre d’un accidenté de la route gisait sur la route d’Anamakia. Les policiers se sont rendus à Ambalavola et vont à l’endroit indiqué. Le corps a été déplacé sur le bord de la route. Personne d’autre ne se trouvait sur le lieu, juste le corps sans vie d’un trentenaire. Les policiers découvrent dans sa poche une pièce d’identité. Un des policiers qui s’était rendu sur place confirme que l’homme s’était fait écrasé par un véhicule « les os étaient broyés, il perdait beaucoup de sang ». Le corps a été amené à la morgue du CHU Tanambao (hôpitaly manara-penitra) et la famille a été contactée. Jusqu’au 25 août, celle-ci ne s’est pas présentée à la police pour déposer sa plainte.
Le conducteur du 4*4 qui a fauché l’homme s’est présenté à la police le matin du lundi. D’après le policier qui l’a entendu durant l’enquête « il ne s’est pas arrêté après avoir fauché l’homme parce qu’il aurait eu peur d’être agressé ». D’être agressé, donc de subir la vindicte populaire (à minuit pourtant, NDLR), alors qu’il n’avait aucune certitude quant à l’état de la victime, morte ou en besoin d’assistance. D’après toujours le récit du conducteur, la nuit du 23 août, il avait roulé sur la route d’Anamakia. Un taxi-moto était à l’arrêt et faisait descendre un client. Un deuxième taxi-moto était devant le 4*4, mais arrivé à la hauteur du premier, il s’est brusquement arrêté. Pour l’éviter, le 4*4 aurait été obligé de le dépasser. Au même moment, un « homme ivre » traversait la route, le 4*4 n’a pas pu l’éviter. Difficile néanmoins de vérifier les dires du conducteur puisque les taxi-moto ne se sont pas manifestés et la victime est décédée. Quant à l’ivresse du piéton, victime, le policier qui s’était rendu sur le lieu de l’accident ne le confirme ni ne l’infirme car « l’odeur du sang dominait le reste ». La suite de l’enquête permettra de connaitre si une enquête a été conduite suite à ce fait dramatique et par la même occasion si l’ivresse de la victime est confirmée scientifiquement.

■ V.M

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