Irène Zafirina, la fondatrice de l'association affirme que d’année en année, le savoir-faire des membres de l’association ne cesse de s’améliorer
Depuis dix ans, l’association Sameva s’est posée comme objectif d’appuyer les mères célibataires en leur fournissant un emploi décent, par la formation en artisanat notamment
L’association, créée par Irène Zafirina aurait dû célébrer ses 10 ans en 2014 mais a préféré le reporter à cette année, pour diverses raisons. Différents évènements sont organisés à cette occasion : la journée porte-ouverte qui s’est déroulée le samedi 21 novembre au Centre d’Écoute et de Conseil Juridique d’Antsiranana, une exposition des produits artisanaux les jeudi 26 et vendredi 27 novembre au même endroit, et pour finir une cérémonie se tiendra le 27 novembre au cercle Mess à partir de 15 heures. Irène Zafirina, affirme que d’année en année, le savoir-faire des membres de l’association ne cesse de s’améliorer. Cela grâce à l’appui des institutions, associations et ONG étrangères, malgaches et de Diego Suarez. Parmi elles, l’Ambassade de France à Madagascar, la Commune urbaine de Diego Suarez, la Région Picardie, l’ONG Kilonga, le CITE (Centre d’Information Technique et Economique), MAMITEZA… Leur confiance a permis à cette association d’investir dans des actions sociales dont la formation de femmes et mineurs incarcérés, le soutien à l‘insertion professionnelle des jeunes, l’encadrement de personnes handicapées et bien d’autres. Les activités ne s’arrêtent pas à la formation à la couture, elles s’étendent au recyclage de papier, des noix de coco, la peinture et l’agro-alimentaire. Irène Zafirina explique que le logo de l’association représente la vision même de Sameva. « Zaho mahavita », « ce n’est pas parce que la femme est seule à élever ses enfants qu’elle doit être en difficulté. Par le travail de ses mains, elle peut nourrir sa famille et en être responsable ».
Les activités ne s’arrêtent pas à la formation à la couture, elles s’étendent au recyclage de papier, des noix de coco, la peinture et l’agro-alimentaire
■ V.M