Le budget communal 2015 était de 3 milliards d’Ariary, l’exécutif propose 11 milliards pour 2016. Ce qui annonce un débat houleux durant la deuxième session ordinaire du conseil municipal
La cérémonie d’ouverture de cette deuxième session ordinaire du conseil municipal de la mairie de Diego Suarez a eu lieu le 10 décembre dans la grande salle de l’hôtel de ville. Cette session ordinaire dure dix jours.
Le maire ainsi que les membres du conseil municipal vont discuter le budget primitif de la commune urbaine de Diego Suarez pour l’année 2016. Outre le budget, la création d’une régie directe pour le transport urbain et l’élaboration d’un emprunt seront aussi à l’ordre du jour. Le maire, Djavojozara Jean Luc Désiré, a évoqué la perspective d’augmenter le budget de la mairie. Selon lui, la commune urbaine de Diego Suarez aurait besoin d’une somme d’environ 11 milliards d’ariary dont 4,8 milliards pour l’investissement et 6,9 milliards pour le fonctionnement. Mais, « une grande part de cette somme sera employée pour le bien être de la population et non pour le bien des responsables de la commune urbaine. La commune se débrouille bien pour assurer son fonctionnement, mais nous devons aussi assurer le bien être de la population. C’est pour cette raison et aussi pour être fidèle aux promesses que j’ai faites durant ma campagne que j’ai estimé nécessaire cette hausse de budget. » a souligné le maire. Habituellement, la commune urbaine de Diego Suarez a besoin de deux à trois milliards d’ariary pour fonctionner, mais avec cette somme la commune n’arrive pas toujours à assurer le bien-être de la population selon encore le maire. Les huit milliards de plus pour le budget 2016 sera totalement employé pour la redevabilité sociale.
Il a également annoncé le projet de mettre en place une régie directe responsable du réseau de transport en commun dans la ville pour assurer l’entrée d’argent nécessaire pour arriver à équilibrer le budget 2016. Egalement, la commune urbaine de Diego Suarez va revendiquer tous les impayés que les sociétés privées doivent à la commune.
■ Raitra