365 électeurs, enseignants et membres du personnel administratif et technique de l’université d’Antsiranana sont passés aux urnes le 11 janvier pour élire le président de l’université
Le Professeur Cécile Manorohanta, candidate à sa propre succession avait face à elle deux enseignants de l’Ecole Supérieure Polytechnique, le Dr Raoelivololona Tefy et le Pr Charles Bernard, qui a déjà occupé cette fonction de 2009 à 2012. La victoire de Cécile Manorohanta est claire dans les cinq établissements, c’est-à-dire la faculté des Lettres, la faculté de Médecine, la faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Science Politique, faculté des Sciences, l’Ecole normale Supérieure de l’Enseignement Technique et l’entité que forme le personnel administratif et technique de l’université. Au niveau de l’Ecole Supérieure Polytechnique, même si la candidate Tefy Raoelivololona s’est bien défendue en remportant quatorze voix sur 36 électeurs, elle a tout de même été battue sur son propre terrain où en gagnant quinze voix, le Pr Cécile Manorohanta a remporté le vote de cette école et des six autres. En effet, dans cette élection du président de l’université, un établissement équivaut à une voix. Quelques contestations se sont fait entendre avant les élections car des électeurs trouvaient injustes que des établissements à 36 électeurs aient le même nombre de voix que des établissements à cinq votants. Le Pr Cécile Manorohanta explique aux journalistes que le règlement concernant ces élections dans les universités n’a pas été élaboré pour favoriser tel ou tel candidat « il est en vigueur depuis 2002 et depuis il n’y a jamais eu de contestations. Les établissements qui ont été mis en place récemment ont leurs décrets d’ouverture » dit-elle. La présidente de l’université d’Antsiranana évoque ses priorités pour ce deuxième mandat, le logement des étudiants, l’accès à l’eau potable et aux infrastructures de base. Elle annonce que « Belle rose », le « nouveau » bâtiment destiné à accueillir les étudiants sera ouvert à ces derniers à partir de la prochaine rentrée universitaire.
■ V.M