Les communes de la région DIANA ont été informées le 16 mars de leur évaluation en matière de gouvernance locale. Les communes sont désormais dotées d’outils d’autoévaluation
Les notes ne sont pas bien élevées, surtout pour les communes rurales, mais d’après la directrice générale du Fonds de Développement Local, Raharinjatovo Hanitra, « les notes ne vont pas servir à sanctionner les Communes, mais marquent leur situation initiale. A chaque note correspond le soutien dont la Commune a besoin pour la redresser ». L’identification de ces points à redresser a été donc parmi les objectifs de l’atelier qu’a accueilli l’hôtel de La Poste les 16 et 17 mars et auquel les maires de la DIANA ont participé. En connaissance de cette situation initiale, les maires et les partenaires (étatiques et de coopération internationale) pourront mesurer la performance surtout dans le cadre et à la suite de la mise en œuvre du Projet de Développement Communal Inclusif et de Décentralisation financé par la coopération allemande. « Cette fois, vos communes respectives sont notées, indépendamment de la popularité des maires ou de leurs expériences ou d’ancienneté, mais de la performance de leurs communes en matière de gestion communale suivant les cinq principes fondamentaux de la gouvernance locale » a déclaré le chef de Région, Antilahy Martial Michel. Les résultats et les notes ont été obtenus suite à une visite dans les communes pour collecte de données secondaires, des observations directes et des discussions regroupant les membres des équipes communales et les représentants des populations locales. S’y ajoute, une enquête et un audit sur la performance des communes en matière de gestion communale, de passation des marchés pour la mise en œuvre de projet d’investissement. De manière générale, les recommandations, faisant suite à ces enquêtes et discussions portent sur l’amélioration de la participation des citoyens, l’inclusion/équité… bref sur des améliorations des pratiques relatives aux principes de la bonne gouvernance. Notamment dans la création d’espace de dialogue entre élu et population, le renforcement des élus et de la société civile sur le leadership et la mobilisation sociale. Pour ce qui est de la transparence et de l’obligation de rendre compte, la mise en place des standards de service est requise ainsi que la systématisation de l’affichage de toutes les informations sur les affaires de la commune.
■ V.M