L’investiture du Professeur Cécile Marie Ange Manorohanta marque le début d’un nouveau mandat de trois ans à la présidence de l'Université d'Antsiranana
Quatre mois après son élection du 11 janvier, la mise en place officielle de la présidente de l’Université d’Antsiranana s’est déroulée le samedi 23 avril
Pr Manorohanta Cécile Marie Ange Dominique a été encore une fois élue à la tête de l’Université d’Antsiranana. Elle a été mise en place dans son poste de présidente de l’Université d’Antsiranana par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, en présence de plusieurs autorités telles que le vice-président du Sénat, le ministre de la sécurité publique, le ministre auprès de la présidence chargé des mines et du pétrole, le chef de région et le maire de la commune urbaine de Diego Suarez. Pour le projet triennal de ce quatrième mandat, la présidente de l’Université d’Antsiranana compte réhabiliter le préfabriqué vert pour augmenter le nombre de salles de cours des étudiants. Elle vise également à mettre en place le système LMD au sein de l’université. En ce qui concerne le bâtiment des étudiants nommé « Belle rose », la présidente de l’Université d’Antsiranana ainsi que le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont toutes deux précisé que celui-ci a déjà été doté de tous les meubles nécessaires mais est encore en attente de transformateur avant d’être opérationnel afin d’accueillir 360 étudiants. Néanmoins, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a expliqué que « le ministère et l’Université d’Antsiranana ont la responsabilité de mettre en place les infrastructures pour le bon déroulement de l’enseignement. Pour la « Belle rose », une fois que le problème de transformateur sera réglé, c’est au conseil d’administration de mettre en place les conditions d’admission pour en bénéficier de cette infrastructure. Toutefois, les étudiants eux aussi ont leur part de responsabilité. Pour bénéficier d’un logement, un droit d’occupation de 50 000 Ariary par étudiant par an est requis. Les étudiants doivent avoir une mentalité qui va dans le sens du développement. Ils ne doivent pas toujours attendre ce que le gouvernement et la nation peuvent faire pour eux, mais ils doivent aussi se poser la question « qu’est-ce que je peux apporter à la nation ?? ». D’où la prise de responsabilité qui commence par le paiement du droit d’occupation de « Belle Rose » ■