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Si vous avez pu lire ces lignes, c’est grâce au talent d’Arnaud qui a su faire revivre in-extremis notre matériel informatique durement éprouvé par les sautes de tensions !
Si vous avez pu lire ces lignes, c’est grâce au talent d’Arnaud qui a su faire revivre in-extremis notre matériel informatique durement éprouvé par les sautes de tensions !

Alors que nous sommes tous devenus peu ou prou tributaires de toutes sortes de matériel électronique dans notre vie quotidienne, celui-ci est mis à rude épreuve par les conditions qui règnent dans le nord de la Grande Île : chaleur, humidité, poussière, qualité fluctuante de l’électricité… Quand survient la panne, nous voilà le plus souvent contraint de remplacer. Heureusement, pour résoudre ces problèmes, Arnaud Tho, réparateur électronique, est là

Arnaud Tho est réparateur électronique dans la rue Beniowsky. Son atelier a de quoi surprendre ses clients : c’est un invraisemblable capharnaüm de carcasses d’ordinateurs et de pièces détachées éparpillées à chaque recoin du lieu de travail. Ces pièces se sont accumulées depuis 2008, année durant laquelle Arnaud a commencé à exercer sa profession. Pour lui, sa capacité de réparer les matériels électroniques et informatiques est un don. « J’ai commencé par des petites bricoles. Depuis mon plus jeune âge j’ai aimé bricoler et réparer des matériels électroniques. C’est après quelques temps que je me suis rendu compte que les matériels que j’avais réparé marchaient. En voyant cela, je me suis dit : pourquoi ne pas approfondir mes connaissances ? J’ai suivi alors des études en électronique et informatique pour mieux maîtriser ce métier. J’ai obtenu mon diplôme de technicien supérieur et je me suis lancé dans le métier de réparateur électronique » explique-t’il. S’il répare tous types d’appareils électroniques et informatiques, la plus grande part de son activité concerne les ordinateurs portables ou de bureau. « Le problème que je rencontre le plus souvent sur les ordinateurs portables réside dans des problèmes d’alimentation. Ceux-ci sont le plus souvent dus à des problèmes d’intensité du courant électrique, plus précisément les sous tensions, qui endommagent le circuit d’alimentation des ordinateurs portable ». L’autre grande partie du travail d’Arnaud consiste à réparer ou changer les écrans des ordinateurs qui sont également mis à rude épreuve par la qualité du courant.
Les pièces qui encombrent son logement et la cours attenante constituent son stock de pièces détachées, résultat du recyclage d’ordinateurs qui ne marchent plus. Il a acheté la plupart des éléments de ce stock. « En général, s’il y a des pièces à changer dans un ordinateur portable et que ces pièces sont en notre possession, il faut compter deux jours en moyenne pour le réparer. Mais au contraire, si nous devons encore commander les pièces, cela prendra deux à trois mois. » Arnaud explique qu’il existe des pièces plus chères que d’autres selon le type d’ordinateur. Il souligne d’ailleurs que « pour les ordinateurs de marque Mac par exemple, les pièces de rechange sont trop chères pour le budget de la majorité de nos clients. La plupart de ces pièces sont introuvables à Madagascar. Ce qui fait que pour obtenir des pièces de rechange il faut en commander en ligne à l’étranger. Mais si le client a les moyens, ce n’est pas un problème d’en commander et de réparer ensuite son matériel ».
Les prix des prestations d’Arnaud ne sont pas fixes mais varient selon le type d’ordinateur et le type de panne. Pour une simple panne électronique, le prix d’un dépannage simple est environ de 100 000 Ar. Pour un changement d’écran défectueux, le prix maximum est de 400 000 Ar. Et pour une simple vérification, le prix est de 5 000 à 7 000 Ar. En moyenne, il arrive à réparer six ordinateurs par jour. Et son gain quotidien oscille de 10 000 Ar à 50 000 Ar. Selon Arnaud, une des plus grandes difficultés qu’il rencontre en ce moment est l’insuffisance des matériels. « Pour détecter les problèmes de fonctionnement d’un matériel informatique, il existe une sorte de scanneur qui facilite le travail d’un réparateur électronique. Il suffit juste d’exposer l’ordinateur sur ce scanneur et il donne le diagnostic après quelques instants d’analyse. Mais il n’est pas encore accessible à Madagascar et en faire une commande à l’étranger coûte trop cher. Faute de cela, il faut que ce soit les réparateurs qui fassent eux-mêmes le diagnostic pour détecter ce qui ne fonctionne pas. Mais cette opération prend trop de temps vu qu’il faut étudier toutes les composants de l’ordinateur afin de détecter le problème. Et cela prend encore plus de temps et de concentration si le problème provient d’une des petites fiches de l’ordinateur » explique t’il. Mais ces difficultés ne l’empêchent pas de toujours prendre son métier au sérieux et il tient à tout prix à terminer le travail qu’il a en main avant de se permettre une petite pause. Selon lui, « ceux qui sont conscients de la qualité de travail que je leur fourni viennent tout de suite me voir en cas de problèmes. Mais pour les gens qui ne savent pas encore, ils viennent ici seulement après avoir eu un résultat insatisfaisant avec d’autres réparateurs. Moi, je m’assure toujours qu’un problème concernant un matériel informatique qui m’a été présenté soit résolu et je fais tout mon possible pour cela ».
Si vous avez pu lire ces lignes, c’est grâce au talent d’Arnaud qui a su faire revivre in-extremis notre matériel informatique durement éprouvé par les sautes de tensions !
■ Raitra

Informatique : le nouveau nerf de la guerre
Consomation en pièces de rechange sur 12 mois entre 2014 et 2015 pour... un poste de travail
A l'ére du tout numérique, l'électronique est devenu l'élément essentiel de toute activité professionnele. La Tribune de Diego est ainsi totalement dépendante de son matériel et malheureusement, la qualité des installations et du courant fournis entraîne de très fréquents problèmes. La photo ci-dessus montre la consomation en pièces de rechange sur 12 mois entre 2014 et 2015 pour... un poste de travail ! Et ce malgré l'utilisation de régulateurs, onduleurs, prises par-foudre...

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