Juliette est née en 1955 à Ampahatelo Vangaindrano. Elle a commencé à masser pour la première fois à Majunga à l'âge de 40 ans. En prenant de l’âge, elle est devenue matrone. Sa mère qui était masseuse dans cette ville dans les années 1970 lui a enseigné le métier et lui a transmis le savoir. Juliette parle d’héritage et elle seule, parmi ses 4 frères et 3 sœurs, a ce don. Elle a accouché son premier garçon prématurément à 8 mois de grossesse avec l'aide de sa mère et a elle-même coupé le cordon ombilical. Le bébé n’a pas été mis en couveuse à l’hôpital, c’elle lui a donné les soins. Elle a pratiqué des massages et lui a donné des douches à base de plantes et d’eau tiède. Puis elle a couvert le bébé de grands morceaux de compresses qu’elle a disposés autour de sa taille. Elle a cependant également consulté le médecin pour obtenir des conseils et a acheté des médicaments en pharmacie. Juliette explique les raisons pour lesquelles les gens font appel aux matrones « tout est question d’habitude et de confiance ». Dans la société malagasy, la matrone existe depuis toujours. Les femmes accouchent sans complications et ne sont pas opérées. La matrone parvient à remédier à certains maux, tels qu’un utérus mal positionné ou un fœtus qui ne change pas de place. Juliette souligne néanmoins que lorsqu’elle détecte d’éventuelles difficultés, elle exige que l’accouchement se tienne à l’hôpital auprès de personnel médical et d’équipements adaptés.
LTdD : Pouvez- vous vous présenter pour ceux de nos lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?
Francisco : Je m’appelle Francisco tout simplement, je n’ai pas de nom de famille. Célibataire, j’ai néanmoins trois enfants. Je suis né le 9 mars 1960 à Agnaborano Ifasy, et j’ai grandi en brousse, où j’ai passé une partie de mon enfance à garder les zébus de mes parents qui étaient agriculteurs et avaient quelques têtes de bétail. Je suis auteur compositeur et interprète, et je suis monté sur scène pour la première fois devant un nombreux public à l’âge de seize ans. A l’époque, j’étais guitariste, et si j’ai bonne mémoire, nos chanteurs à ce moment-là c’étaient Roger Mahazoasy et Fouta jean Claude. Mes rythmes de prédilections varient entre le zouk, le slow et le salegy, mais il m’arrive d’en jouer d’autres.
LTdD : Quels sont vos meilleurs souvenirs, en tant qu’artiste.
Francisco : Mes meilleurs souvenirs restent tout le parcours que j’ai suivit pour enfin sortir mon premier album, compilé sur K7 HP 60 vers la fin de l’année 1997.
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N°182 | |
Semaines du 12 au 25 avril 2017 | |
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