Un crime atroce a été commis à Mahavokatra dans la ville d’Antsiranana. Après avoir tué le gardien et blessé grièvement le propriétaire de la maison, les malfaiteurs ont fouillé le domicile pour n’emporter, au final, qu’un téléphone portable
Les faits se sont déroulés à l'aube, le 18 avril, dans le quartier de Mahavokatra. Dabo Ibrahim, Guinéen est résidant à Antsiranana. Vers 1h 30, il s'est réveillé pour regarder un match et s'est ensuite recouché. Dans son lit, Dabo voit un éclairage par sa fenêtre, selon lui, il était probable qu'il ait oublié de fermer une fenêtre. Vers 2h 30 environ, les malfaiteurs ont pénétré par la fenêtre, ils ont enlevé la grille de protection. Ils se sont de suite attaqués à Dabo avec un coupe-coupe. La victime a perdu connaissance et ne se souvient plus de rien. Ce n’est qu’à 4 heures qu’il a repris connaissance et a appelé son gardien. Comme celui-ci ne répondait pas, il est sorti alors qu’il avait perdu du sang et a fait la découverte du corps de son gardien. Dabo appelle son voisin qui contacte la police. La police judiciaire, dépêchée sur le lieu constate que le gardien, Zoa, âgé de 34 ans a été tué de manière barbare. Ses yeux ont été bandés, son nez et sa bouche ont été liés avec des tissus de différentes couleurs de manière à ce qu’il s’étouffe. Il avait également des blessures sur la tête, mais elles n’auraient pas pu lui être fatales. La cause de sa mort est l’asphyxie. Dabo est conduit à l’hôpital et reçoit des soins intensifs. Il n’est pas en état de connaitre pendant combien de temps les meurtriers sont restés chez lui. Les constations sur les lieux permettent de dire que les malfaiteurs ont d’abord tué le gardien avant de s’introduire dans la maison. C’est après qu'ils ont agressé à coups de coupe-coupe la deuxième victime et qu’ils ont fouillé toute la maison. Selon les informations, ils n’ont rien trouvé d’intéressant à emporter à part un téléphone de marque Samsung. Une autre raison à l’attaque demeure possible, mais reste à découvrir. Le nombre exact des criminels qui ont perpétré cet acte est inconnu et jusqu’ici, ils sont en liberté. L'affaire est entre les mains des responsables de la sécurité.
■ C.Angeline