Mardi 13 novembre, le corps d’une jeune femme de 23 ans a été retrouvé dans le kiosque qu’elle tenait sur la Place de l’Indépendance, une somme de près de 1 200 000 ariary et des téléphones portables ont été volés
La victime, Rondie Mahazatra Labera travaillait à cet endroit depuis deux mois. C’était la propriétaire du kiosque pour laquelle Rondie travaillait qui a découvert le corps. Rondie lui avait annoncé qu’elle irait la rejoindre pour lui remettre la recette de la journée. Comme Rondie n’est pas venue à l’heure habituelle, la patronne a essayé de savoir où elle en était en lui téléphonant, mais sans réponse, la dame s’est décidée à aller sur le lieu de travail. Sur place, elle découvre une porte qui paraissait fermée puisque le cadenas était sur la serrure. Elle est entrée et a découvert Rondie allongée par terre. Elle a appelé la police et les éléments de la police judiciaire se sont rendus sur place. C’était vers 18 heures 20 minutes.
D’après sa famille, Rondie avait reçu des coups de couteau dans le cœur, un autre sur sa poitrine juste au-dessus de son sein, une autre blessure au-dessus d'un sourcil et en deux points sur sa gorge (à gauche et à droite, là où l’agresseur a laissé le couteau). Le montant du versement qu’elle devait faire a été volé avec son téléphone et des téléphones de son travail.
Un individu, aux allures et comportement suspects
Lorsque la mère de Rondie était passée ce jour-là au kiosque pour lui apporter son déjeuner vers midi. Rondie lui avait désigné un homme qui était sous un arbre depuis 9 heures. Elle lui a dit qu’elle et cet homme avaient discuté un peu. La mère après lui avoir dit de faire attention est allée à la rencontre de l’homme, a échangé quelques mots avec l’individu et l’a dévisagé. Il avait les cheveux longs et lisses, portait une montre, des chaussures en cuir et parlait un dialecte qui n’est pas de la région. Rondie était la mère d’un enfant de 3 ans. Elle était séparée du père de son enfant et s’était remariée. Elle était née et avait grandi à Antsiranana. L’affaire est maintenant entre les mains de la police judiciaire. Celle-ci n’a pas donné plus d’informations pour le moment.
■ C.Angeline