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Thons de l'Océan Indien
Thons de l'Océan Indien

Pour la région de DIANA, la pêche thonière contribue à 35 % de l’apport économique selon les résultats d’étude de l’ l’Observatoire Economique de la Pêche et de l’Aquaculture (OEPA). La pêche en général, contribue de 6 à 7 % du PIB de Madagascar selon le ministre de la pêche et des ressources halieutiques, Gilbert François. Mais même avec ces apports, peu de malagasy sont tentés d’entrer dans ce secteur pourtant prometteur

D’après l’allocution du chef de la région DIANA, Tongazara Eddie Jean Aimé, lors de l’ouverture de la campagne thonière du 23 et 24 mars, « les navires malagasy, au environ de sept, peuvent seulement récolter 500 tonnes de thon par an contre plus de 1 000 tonnes par navire pour les navires étrangers ». Ce faible taux est dû en premier lieu au manque d’investissement mais également au manque de matériels. Selon l’Unité Statistique Thonière d’Antsiranana (USTA), ces sept embarcations, enregistrées en 2016, sont des palangriers, cinq appartiennent à la société Refrigepêche-est (Sebae 6 à 10), et deux à la Société de Pêche de Sainte Marie (Birma et Nereides). Ils ont une taille inférieure à 25 m et peuvent déployer 800 à 1 300 hameçons circulaires par filage. Mais la capture des palangriers malagasy tend à diminuer. Si en 2014, la moyenne de capture était de 200 tonnes, ce chiffre a baissé à 150 selon toujours les statistiques de l’USTA. Contrairement aux palangriers étrangers, qui ont doublé leur capture de 5800 tonnes en 2014 et 7677 tonnes en 2015. Leur moyenne annuelle de capture en 2015-2016 est de 6849 tonnes contre seulement 379 tonnes pour les palangriers malagasy. Selon les statistiques du service de la surveillance des pêches, les navires venant de l’Union Européenne sont les plus exploitants de thon dans les eaux de Madagascar. En 2016, sur les 28 navires licenciés, 23 sont actifs dans la zone. Ils passent en moyenne 27,05 jours durant la campagne de pêche et capturent en moyenne chacun 269 696 kg. Mais, ce secteur d’activité, s’il est exploité majoritairement par des malagasy, pourrait être plus bénéfique pour la nation.

La rivière Mananjeba dans le massif de l'Ankaranana
La rivière Mananjeba dans le massif de l'Ankaranana

Le Dr Poisson, vétérinaire à Diego-Suarez il ya cent ans, nous a fait visiter les alentours de Diego-Suarez. Il nous emmène aujourd’hui beaucoup plus loin, dans des régions qui, pour certaines sont devenus des lieux touristiques mais aussi dans des endroits quasiment inaccessibles qui recèlent des beautés méconnues

En cherchant à suivre le niveau international en matière audio et vidéo. Les producteurs malagasy se heurtent à des problèmes de matériel et d’équipement. Ils doivent donc louer le matériel à des tarifs élevés qui grêvent fortement la rentabilité de leur activité.
En cherchant à suivre le niveau international en matière audio et vidéo. Les producteurs malagasy se heurtent à des problèmes de matériel et d’équipement. Ils doivent donc louer le matériel à des tarifs élevés qui grêvent fortement la rentabilité de leur activité.

La population malagasy ne peut plus demeurer de simples consommateurs d’images provenant d’autres pays, elle peut produire ce qu’elle consomme et générer d’importants revenus à partir de sa production audiovisuelle que les producteurs peuvent exporter aussi

Bien que bon nombre d’élus ne soient pas satisfaits de leur rémunération, la motivation des élus ne doit pas provenir de la rémunération
Bien que bon nombre d’élus ne soient pas satisfaits de leur rémunération, la motivation des élus ne doit pas provenir de la rémunération

Par leur engagement envers les électeurs et la population, concrétisé par leurs élections et par l’utilisation de l’argent public duquel ils sont rémunérés, les élus ont le devoir de rendre compte

Badory Soavinjara Claudiane Victoria, femme pionnière dans le monde du numérique à Madagascar
Badory Soavinjara Claudiane Victoria, femme pionnière dans le monde du numérique à Madagascar

Badory Soavinjara Claudiane Victoria est une des rares femmes qui exercent une profession dans le domaine du numérique à Madagascar à l’heure où les nouvelles technologies occupent une place de plus en plus importantes dans les espoirs de développement du pays. Rencontre avec une pionnière qui regrette les préjugés auxquels elle a du faire face

« Les femmes et les filles doivent être prête à prendre part à la révolution numérique. Seuls 18 % des détenteurs d’un diplôme en sciences informatiques du premier cycle universitaire sont des femmes à l’heure actuelle. Nous devons parvenir à une évolution significative du nombre de filles qui choisissent d’entreprendre des études dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques dans le monde, si l’on veut que les femmes puissent prétendre réussir leur sélection aux emplois de « nouvelle génération » bien rémunérés. Les femmes ne représentent actuellement que 25 % de la main d’œuvre de l’industrie numérique », ainsi s’est exprimée la directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, à l’occasion de la journée internationale des femmes ce 8 mars. C’est également une réalité à Madagascar. Rare sont les jeunes filles qui choisissent de poursuivre leur étude dans le domaine du numérique et des nouvelles technologies qui est pourtant un secteur clé en ce temps. Badory Soavinjara Claudiane Victoria fait partie de cette minorité de filles.

Bien que relativement épargnée, Diego SUarez a duremment ressenti les effets du cyclone Enawo
Bien que relativement épargnée, Diego SUarez a duremment ressenti les effets du cyclone Enawo

Le bilan est lourd avec au moins cinquante victimes et des dizaines de milliers de sinistrés dont la plupart sont des enfants. Les milliers de photos publiées sur Internet et surtout les réseaux sociaux témoignent de la situation durant et après le passage du cyclone Enawo qui a anéanti tout espoir de redressement

Diego Suarez, - Forêt d'Ambre, - Rivière
Diego Suarez, - Forêt d'Ambre, - Rivière

Poursuivons, avec le Dr Poisson, ancien vétérinaire à Diego-Suarez, notre visite, il y a près de cent ans, du nord de Madagascar. Cet article, publié, dans le Bulletin économique de 1922, prodiguait des conseils (documentés) aux touristes de l’époque. Les Antsiranais d’aujourd’hui y trouveront –outre une description de la ville au début du XXe siècle – une liste des excursions à faire et des sites à visiter, de nature à intéresser les touristes actuels

Alors qu’en Europe, chaque handicap est séparé avec une attention toute particulière pour les autistes, à Madagascar cette mixité et cette intégration au sein même de l’école permet aux enfants de sortir de leurs isolements et de faire des progrès très rapidement
Alors qu’en Europe, chaque handicap est séparé avec une attention toute particulière pour les autistes, à Madagascar cette mixité et cette intégration au sein même de l’école permet aux enfants de sortir de leurs isolements et de faire des progrès très rapidement

A Madagascar, l’autisme est très peu connu et très peu d’établissements spécialisés existent pour la prise en charge des enfants ou des adultes atteints d’autisme. Bien que Madagascar célèbre chaque année la Journée Mondiale de sensibilisation à l’autisme, il n’existe aucune données précises sur le nombre de personnes touchées. L’association Autisme Madagascar à Antananarivo se bat pour trouver des fonds afin d’établir une statistique plus précise et permettre une meilleure prise en charge de ses enfants

On estime qu’en 2014, une naissance sur 100 est touchée par l’autisme dans le monde. Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) l’autisme serait un trouble envahissant du développement qui affecte les fonctions cérébrales. Ce trouble du développement apparait avant l’âge de 3 an, il est caractérisé par un isolement, une perturbation des interactions sociales, des troubles de langage, de la communication verbale… Néanmoins, l’autisme n’est pas considéré comme une maladie psychiatrique ni psychotique comme affirmé pendant plus de 50 ans, mais une maladie neurobiologique, les parents n’y sont donc pour rien !

Un de mes meilleurs souvenirs, est constitué des sourires des enfants de l’école Rossignol de Diego Suarez. Un des pires : les 14 derniers kilomètres en Taxi Bé de la route Tana> Diego après 32 heures de voyages et 3 pannes ! L’impression de ne jamais arriver
Un de mes meilleurs souvenirs, est constitué des sourires des enfants de l’école Rossignol de Diego Suarez. Un des pires : les 14 derniers kilomètres en Taxi Bé de la route Tana> Diego après 32 heures de voyages et 3 pannes ! L’impression de ne jamais arriver

A 59 ans, Denis Rion sillonne le monde avec sa panoplie de photographe professionnel. Photographe de spectacle, spécialisé dans les captures de spectacles et mouvements de danse. Il vit en France, mais l’un de ses pays de prédilection est Madagascar où il passe beaucoup de moments chaque année. Rencontre

LTdD : Pourriez-vous un peu nous parler de ce qui vous a amené à la photo ?
Denis Rion :
Eclairagiste au théâtre et pour la danse pendant 20 ans, la création des lumières de spectacles m'a tout naturellement amené à la photo. Mes rencontres avec des artistes, metteurs en scène, chorégraphes ont été déterminantes dans mon désir de capter, de transmettre.

LTdD : Votre dernière exposition en date, « les cinq continents » véhicule quoi exactement ?
Denis Rion :
Cinq continents : une foison de cultures, de mode de vie, de systèmes de pensées, de rythmes… Aller rencontrer "l'autre" dans son art et dans sa vie m'a toujours et de plus en plus intéressé. Tenter de ramener quelques essences d'ailleurs pour dire nos différences mais également que le monde est un. Je mène depuis plusieurs années un travail de mémoire sur la création chorégraphique contemporaine au travers de l'image photographique. Ce travail se fait dans divers continents, et a été l'objet de plusieurs expositions au Mali, à Madagascar, en Guyane, au Brésil et en France bien évidemment.
Ces derniers temps, mes pas se sont attachés à L'Afrique et à Madagascar en particulier.

AV 4x4 Sportero L200

Pick-up mitsubishi l200 sportero

  • couleur blanche modèle 2005
  • première mise en circulation 2006
  • 131786km
  • visible à Diego Suarez

10000 euros

tel: 032 66 651 75

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N°182
Semaines du 12 au 25 avril 2017
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La Une : Gendarmerie nationale DIANA : Restaurer la confiance pour endiguer la vindicte populaire
Le syndicalisme n’est pas qu’un mouvement de revendications
Les premières années de Diego Suarez - 1925-1930 : Diego Suarez, capitale de la contestation coloniale
Dossier : Athlétisme : « Nous pouvons faire mieux avec des soutiens financiers »
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