Nous avons décidé d’interrompre, dans ce numéro qui paraît à l’aube de 2017, l’histoire des heurs et malheurs de notre bonne ville autrefois nommée Antsirane, puis Diego-Suarez et enfin Antsiranana. D’autant plus que les années dont nous contions la chronique n’étaient pas très gaies : la guerre, la grippe espagnole puis la peste… Rien qui incite beaucoup à l’optimisme et qui soit en accord avec les légitimes vœux de bonheur de tout un chacun au seuil d’une nouvelle année. Nous faisons donc une pause provisoire dans le récit des évènements d’autrefois pour aller voir de plus près ce que l’on souhaitait aux Antsiranais du début du XXe siècle.
Un confort et une rapidité plébiscités : actuellement et ce malgré les traumatismes passagers causés par le nombre d’accident, les voyageurs ont une préférence pour ce type de véhicule et les flottes des coopératives sont constituées à plus de 95 % de Sprinters
Les accidents dans lesquels un véhicule « Sprinter » de Mercedes-Benz sont impliqués sont nombreux à Madagascar et particulièrement sur les routes nationales. Imprudence des conducteurs ou une puissance difficile à maitriser compte tenu de l’état des routes dans le pays ? Les avis divergent et les autorités chargées de la police routière disent prendre les mesures nécessaires pour sécuriser le trafic et tenter de limiter les dégâts
« Depuis le temps que je fais ce métier, jamais je n’accouche de femmes qui ont des problèmes de santé chez moi. Dès que je sais que la personne va avoir besoin de matériel plus compliqué, je l’amène directement à l’hôpital »
Juliette est matrone depuis 15 ans. Elle a grandi à Mahajanga où elle a débuté la pratique de son métier auprès de sa mère. Maintenant installée à Antsiranana, elle nous fait découvrir cette profession à laquelle la société malagasy tient malgré l’existence d’établissements sanitaires. La confiance des familles à la sage-femme traditionnelle est basée sur sa longue expérience et sa maîtrise des techniques traditionnelles.
Juliette est née en 1955 à Ampahatelo Vangaindrano. Elle a commencé à masser pour la première fois à Majunga à l'âge de 40 ans. En prenant de l’âge, elle est devenue matrone. Sa mère qui était masseuse dans cette ville dans les années 1970 lui a enseigné le métier et lui a transmis le savoir. Juliette parle d’héritage et elle seule, parmi ses 4 frères et 3 sœurs, a ce don. Elle a accouché son premier garçon prématurément à 8 mois de grossesse avec l'aide de sa mère et a elle-même coupé le cordon ombilical. Le bébé n’a pas été mis en couveuse à l’hôpital, c’elle lui a donné les soins. Elle a pratiqué des massages et lui a donné des douches à base de plantes et d’eau tiède. Puis elle a couvert le bébé de grands morceaux de compresses qu’elle a disposés autour de sa taille. Elle a cependant également consulté le médecin pour obtenir des conseils et a acheté des médicaments en pharmacie. Juliette explique les raisons pour lesquelles les gens font appel aux matrones « tout est question d’habitude et de confiance ». Dans la société malagasy, la matrone existe depuis toujours. Les femmes accouchent sans complications et ne sont pas opérées. La matrone parvient à remédier à certains maux, tels qu’un utérus mal positionné ou un fœtus qui ne change pas de place. Juliette souligne néanmoins que lorsqu’elle détecte d’éventuelles difficultés, elle exige que l’accouchement se tienne à l’hôpital auprès de personnel médical et d’équipements adaptés.
Dans la semaine du 9 janvier, la rumeur a gagné du terrain à Sambava et à Vohémar concernant une pénurie de sel. Le prix a atteint les 4 000 ariary le kapoaka (boîte de lait de 250 g). Le sachet de sel fin de 200 grammes de 200 ariary est passé à 1 500 ariary.
« Notre approche est la création, non pas l’utilisation » explique SahazaMarline, initiateur et responsable du programme CoderBus
Les deux bus se déplacent à travers les villes de Madagascar : Antananarivo, Antsirabe, Mahajanga, Moramanga, Toamasina… pour apprendre aux jeunes de 7 à 17 ans la programmation informatique
Francisco, bien connu pour ses tubes « Viavy » ou « Tapis rouge », prépare son retour à la scène malgache
L’artiste bien connu pour ses tubes « Viavy » (récemment repris par Dalvis) ou « Tapis rouge », qui chante tout aussi bien en Français qu’en Malagasy, vit en Suisse depuis quelques années. Il prépare actuellement son retour sur la scène Malagasy
LTdD : Pouvez- vous vous présenter pour ceux de nos lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ? Francisco : Je m’appelle Francisco tout simplement, je n’ai pas de nom de famille. Célibataire, j’ai néanmoins trois enfants. Je suis né le 9 mars 1960 à Agnaborano Ifasy, et j’ai grandi en brousse, où j’ai passé une partie de mon enfance à garder les zébus de mes parents qui étaient agriculteurs et avaient quelques têtes de bétail. Je suis auteur compositeur et interprète, et je suis monté sur scène pour la première fois devant un nombreux public à l’âge de seize ans. A l’époque, j’étais guitariste, et si j’ai bonne mémoire, nos chanteurs à ce moment-là c’étaient Roger Mahazoasy et Fouta jean Claude. Mes rythmes de prédilections varient entre le zouk, le slow et le salegy, mais il m’arrive d’en jouer d’autres.
LTdD : Quels sont vos meilleurs souvenirs, en tant qu’artiste. Francisco : Mes meilleurs souvenirs restent tout le parcours que j’ai suivit pour enfin sortir mon premier album, compilé sur K7 HP 60 vers la fin de l’année 1997.
Excès de zèle, des actes prémédités visant à intimider les journalistes marquent ce début de l’année. Les journalistes victimes sont d’Antsiranana et de la Capitale.
Alors que les populations des zones rurales tel le district d’Antsiranana II ont ces dernières années ressenti chaque jours les manifestations du changement climatique, la population de la Capitale prend désormais conscience de la gravité de la situation
Une rue dans la Ville Basse à Diego Suarez au début des années '20
La vie reprend à Diego Suarez après la guerre et la terrible épidémie de grippe espagnole. Mais la ville n’en a pas fini avec les malheurs et les problèmes…
Michel Jocelyne, couturière et vice-présidente de l’association Association des Femmes Handicapées de Madagascar de Diego Suarez (AFHAM)
Si pour beaucoup avoir un handicap est synonyme de limite et de discrimination, Michel Jocelyne n’est pas de cet avis. Couturière, elle est également la vice-présidente de l’association Association des Femmes Handicapées de Madagascar de Diego Suarez (AFHAM)
La Tribune de Diego (LTdD) : Qu’est ce qui vous a poussé à travailler malgré votre situation de handicap ? Qu’est-ce que cela a changé dans votre vie ? Michel Jocelyne : Avoir un métier est synonyme d’indépendance. Certes, c’est très difficile de cumuler deux handicaps à la fois, être femme et être handicapée, mais un métier peu changer notre perception de la vie, mais aussi celle des gens sur notre vie. Quand on a un travail, les gens commencent à nous respecter même si cela ne change pas définitivement leur regard sur nous. Les personnes en situation de handicap sont souvent considérées comme une charge pour leur famille. Pour cela, elles sont victimes de discrimination et de reproches.
C’est très difficile de cumuler deux handicaps à la fois, être femme et être handicapée