Début de l’année 2016, souvenez vous. Une jeune slameuse d’Antananarivo sort de l’anonymat lorsque son vidéo-clip « Caylah Madagascar – Slam Gasy » est partagé sur les réseaux sociaux par des milliers d’internautes : plus de 50 000 vues sur Facebook, et au moins 10 000 autres sur YouTube. Du jamais vu pour un slam 100 % malgache. La presse s’intéresse à l’affaire, et Caylah acquiert en quelques jours une notoriété aussi soudaine qu’inattendue. Pour autant, la slameuse de 22 ans garde les pieds sur terre, répondant avec énergie aux nombreuses invitations de la presse et des organisateurs d’événements. Des gens du monde entier la contactent, un mouvement se met en place autour de Madagascar, une prise de conscience collective, Caylah devient celle qui représente le peuple, qui porte un message, qui « ose dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas ». Si on lui demande de préciser le message, elle répond sans hésitation : « On commence aujourd’hui à prendre conscience que tout n’est pas si rose, et qu’il faut se battre pour défendre ses idées. ». Depuis trois mois maintenant, on la voit, à travers sa page Facebook, parcourir le pays. Elle profite des invitations qu’elle reçoit de nombreuses associations, ou des Alliances françaises, pour offrir des concerts, animer des ateliers d’écriture. Elle parcourt le pays, mêlant travail et plaisir, vacances et contrats. De passion, de passe-temps, le slam est devenu un métier. La jeune femme, qui vient de terminer ses études en communication des entreprises est libre comme le vent qui la porte, ici et là, au gré des rencontres…
L’art selon Regina Daniel Georger, n’est pas de ces œuvres devant lesquelles on s’extasierait en tant que connaisseur. « Etrange » est le qualificatif que le public a à la bouche en découvrant les œuvres. Elles appellent à la réflexion, aux questions et à la recherche de leur sens. De sa visite à l’île Sainte-Marie (région Analanjirofo), Regina Georger a réalisé quelques tableaux qu’elle intitule « Les herbes folles ». L’artiste plasticienne explique qu’elle s’est inspirée du mouvement du vent sur les végétaux. Le public recherche à identifier la danse qu’elle pratique, mais elle est le fruit d’une introspection de l’artiste qui s’inspire de l’espace dans lequel elle se trouve (à l’instant présent) pour exprimer « le paysage pour la paix » et amener à une réflexion pour le partage de la terre. Il n’y a donc pas que par la photographie, le dessin ou la peinture pour représenter le paysage. L’artiste paysagiste qu’est Regina Georger le fait en dansant.
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N°182 | |
Semaines du 12 au 25 avril 2017 | |
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