Juliette est née en 1955 à Ampahatelo Vangaindrano. Elle a commencé à masser pour la première fois à Majunga à l'âge de 40 ans. En prenant de l’âge, elle est devenue matrone. Sa mère qui était masseuse dans cette ville dans les années 1970 lui a enseigné le métier et lui a transmis le savoir. Juliette parle d’héritage et elle seule, parmi ses 4 frères et 3 sœurs, a ce don. Elle a accouché son premier garçon prématurément à 8 mois de grossesse avec l'aide de sa mère et a elle-même coupé le cordon ombilical. Le bébé n’a pas été mis en couveuse à l’hôpital, c’elle lui a donné les soins. Elle a pratiqué des massages et lui a donné des douches à base de plantes et d’eau tiède. Puis elle a couvert le bébé de grands morceaux de compresses qu’elle a disposés autour de sa taille. Elle a cependant également consulté le médecin pour obtenir des conseils et a acheté des médicaments en pharmacie. Juliette explique les raisons pour lesquelles les gens font appel aux matrones « tout est question d’habitude et de confiance ». Dans la société malagasy, la matrone existe depuis toujours. Les femmes accouchent sans complications et ne sont pas opérées. La matrone parvient à remédier à certains maux, tels qu’un utérus mal positionné ou un fœtus qui ne change pas de place. Juliette souligne néanmoins que lorsqu’elle détecte d’éventuelles difficultés, elle exige que l’accouchement se tienne à l’hôpital auprès de personnel médical et d’équipements adaptés.
La Tribune de Diego (LTdD) : Qu’est ce qui vous a poussé à travailler malgré votre situation de handicap ? Qu’est-ce que cela a changé dans votre vie ?
 Michel Jocelyne : Avoir un métier est synonyme d’indépendance. Certes, c’est très difficile de cumuler deux handicaps à la fois, être femme et être handicapée, mais un métier peu changer notre perception de la vie, mais aussi celle des gens sur notre vie. Quand on a un travail, les gens commencent à nous respecter même si cela ne change pas définitivement leur regard sur nous. Les personnes en situation de handicap sont souvent considérées comme une charge pour leur famille. Pour cela, elles sont victimes de discrimination et de reproches.
C’est très difficile de cumuler deux handicaps à la fois, être femme et être handicapée
La Tribune de Diego (LTD) : Pourquoi avoir pris la décision de partir ? Pourquoi précisément à cette période ?
 Moustane Rabetsialonina (M.R) : La décision de partir était essentielle, comme on dit « reculer pour mieux sauter ». Après cette soi-disant élection, j’ai vu que nos compatriotes ne sont pas conscients de la réalité, de ce qu’aura comme impact leur choix politique, de ce qu’ils vont vivre par rapport aux dirigeants, ceux qui sont au pouvoir. Il y a trop de laisser-faire, trop de laisser-aller dans notre pays. L’on cherche des excuses et on impute la responsabilité de tout cela aux politiciens alors qu’il faut comprendre que les politiciens sont ainsi parce que le peuple les admire comme ils sont. Je suis parti non seulement pour m’améliorer, améliorer ma propre performance, mais aussi chercher des alliés pour mieux combattre le mal de notre pays qui est la pauvreté et la corruption.
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![]()  |  N°182 | 
| Semaines du 12 au 25 avril 2017 | |
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